«Vigilance et patience», le mot d’ordre du PNP aux militants

Publié le lundi 3 septembre 2018 | Togo Top News

© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
La Coalition des 14 encore dans les rues, pour ce qui apparaît comme sa dernière marche avant l`entame du dialogue 2018
Lomé, le 03 février 2018. Dernière manifestation de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise avant le début du dialogue inter-togolais 2018 programmé sur le 15 février. Les leaders de ces partis attendent de voir la manifestation de la "bonne foi" du parti au pouvoir par rapport à la satisfaction de leurs préalables d`avant-pourparlers. Ouro-Djikpa Tchatchikpi du PNP.

L’arrêt des manifestations politiques ainsi que l’absence des facilitateurs depuis un moment sur le sol Togolais créent de la démotivation et des doutes chez les militants et sympathisants de l’opposition. Au niveau du Parti National Panafricain (PNP), l’on appelle les citoyens à être patient et surtout à ne rien craindre.

Selon le conseiller national du président du PNP, Ouro-Djikpa Tchatikpi, reprendre si vite les manifestations serait très risqué. « La question de faire des marches a été posée avant l’arrivée des Chefs d’Etats de la CEDEAO à Lomé le 31 juillet dernier. Au niveau du PNP, nous avons constaté que l’histoire a démontré que lorsque nous tendons vers des dates comme cela, l’adversaire est capable de créer des situations alors il faudrait laisser les marches », explique le conseiller national de Tikpi Atchadam lors du meeting hebdomadaire du parti de ce week-end.

Aussi, fait-il comprendre aux militants que le parti au pouvoir a peur de la feuille de route proposée par la Conférence des Chefs d’Etats de la CEDEAO. « L’adversaire tremble devant la feuille de route. Il cherche un moyen, si vous le donner il va créer des situations et il n’y aura pas application de cette feuille de route ».

A cet effet, le Conseiller de Tikpi Atchadam dit aux militants ce qu’ils doivent faire. « On doit être confiant, patient et éveillé », conseille-t-il. Cette attitude, argumente Ouro-Djikpa Tchatikpi, est le seul moyen pour parvenir à l’application de la feuille de route de la CEDEAO. « Vous devez être patient parce que les médiateurs vont venir bientôt. Ils ont aussi des agendas chargés pour leur pays. C’est pour cela qu’ils ne sont pas encore là mais ils vont arriver, alors patience! », lance-t-il à l’endroit des militants.

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