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Le fardeau de plus en plus lourd des importations alimentaires

Publié le vendredi 7 septembre 2018  |  RURAL 21
Exposition-vente
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Exposition-vente de produits agroalimentaires «made in Togo» avec l’appui de la FAO
Lomé, le 08 juin 2018. Espace aéré en face de la BCEAO à Lomé. Exposition-vente de produits agroalimentaires «made in Togo» avec l’appui de la FAO. Venus de diverses régions du Togo, ces producteurs et petits entrepreneurs dans le domaine agroalimentaire ont exposé à l’endroit des Loméens des fruits, des légumes, des farines, des jus et liqueurs. Cette exposition-vente entend valoriser les produits fabriqués localement et s’avèrent bio.
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Les importations alimentaires ont augmenté ces dernières années, en particulier dans la grande majorité des pays les plus pauvres. Un nouveau rapport de la FAO montre qu’il devient de plus en plus difficile pour ces pays de satisfaire leurs besoins alimentaires de base sur les marchés internationaux.
Selon la dernière édition du rapport « Perspectives de l’alimentation » publié par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en juillet 2018, les pays les plus pauvres sont confrontés au coût croissant des importations de produits alimentaires.

Le rapport explique que la facture mondiale des importations alimentaires a largement triplé depuis 2000 pour atteindre 1,43 billion de dollars en 2017 (1 billion = 1 000 milliards), alors qu'elle a quintuplé pour les pays les plus vulnérables aux pénuries alimentaires. Selon les auteurs cela montre une tendance qui s'est détériorée avec le temps, laissant augurer un défi croissant, notamment pour les pays les plus pauvres concernant la satisfaction de leurs besoins alimentaires de base sur les marchés internationaux.

La facture mondiale des importations alimentaires devrait augmenter d'environ 3 pour cent atteignant cette année le chiffre précité. Cette augmentation reflète principalement l’accroissement du commerce international du poisson - une denrée alimentaire de grande valeur principalement importée par les pays développés - et des céréales, denrée de base essentielle pour de nombreux pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV).

La FAO a adopté une vision à plus long terme de cette tendance et a constaté que les pays pourraient, en fait, « payer plus cher pour moins de nourriture », même si la production mondiale et les conditions commerciales ont été plutôt favorables ces dernières années.

L'analyse porte à la fois sur la tendance et la composition - protéines animales, fruits et légumes, céréales, boissons, graines oléagineuses et café, thé et épices - des factures d'importation de produits alimentaires durant la période prise en compte. Les importations alimentaires ont augmenté à un taux annuel moyen global de 8 pour cent depuis 2000, mais ce rythme a été à deux chiffres pour la grande majorité des pays les plus pauvres.

À l'opposé, la part des céréales dans les importations n'a pas diminué dans les pays les plus pauvres par rapport aux aliments de plus grande valeur, alors qu'elle a considérablement régressé dans les pays riches.

La facture des importations de produits alimentaires représente désormais 28 pour cent de toutes les recettes d'exportation de marchandises du groupe des pays les moins avancés (PMA), soit presque le double de 2005. Quant aux pays développés, alors qu’ils ont un PIB par habitant plus élevé, ils dépensent seulement 10 pour cent de leurs recettes d'exportation sur les importations alimentaires.

(FAO/ile)
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