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Togo - Depuis 10 ans, les licenciés de la SNPT vivent les affres de la misère

Publié le vendredi 7 septembre 2018  |  LomeChrono
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Ils sont au total 614 travailleurs de la Société Nouvelle des Phosphate du Togo (SNPT) qui espèrent voir le bout du tunnel depuis 10 ans qu’ils sont licenciés abusivement. Mercredi, ils sont encore montés au créneau, cette fois-ci pour appeler Faure Gnassingbé pour une résolution définitive de leur problème.

Ceux-ci ont espéré que l’engagement de Faure Gnassingbé de se pencher sur leur dossier depuis 2016 devrait déjà porter des fruits. Illusion, mais ils voient que ce sont des mains noires tapies dans l’ombre qui empêcheraient la bonne volonté de Faure Gnassingbé de se concrétiser.

« Nous avons caressé le rêve de voir nos souffrances s’abréger et le cauchemar des décès en cascade s’estomper lorsqu’en juillet 2016, le président de la République s’est ému de notre situation et a pris en main ce dossier en instruisant certains de ses collaborateurs de l’analyser pour en faire des propositions. Mais deux années se sont écoulées et nos espérances se sont évaporées comme du beurre au soleil. C’est le silence total. Nous sommes fatigués et doublement déçu parce que, le seul et unique recours qui nous restait s’est évanoui. Toutes les procédures de règlement à l’amiable du contentieux se sont heurtées au veto des mains noires », a laissé entendre Mathurin Atintho, porte-parole du groupe de réflexion des licenciés de la SNPT.

C’est le 14 janvier 2009, que les 614 agents ont été « abusivement et illégalement licenciés ». Leurs « droits légaux et les mesures d’accompagnement ont été partiellement payés. Mais la fraction payée a été immédiatement happée par les banques et autres institutions de microfinances, le solde de 551 millions volatilisés ou détournés et la procédure judiciaire plombée »,ont –ils rappelé.

A ce jour, ils disent s’abandonner « au premier magistrat, garant de la justice…le président de la République, afin qu’il nous prouve après cette sortie, qu’il est véritablement le président de nous tous, aussi bien des faibles que des forts ».

M E
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