Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

07 Organisations de la Société Civile invitent les parties prenantes au dialogue à une mise en œuvre consensuelle de la feuille de la CEDEAO

Publié le mardi 11 septembre 2018  |  Groupe de sept (07) organisations de la Société Civile
Le
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Le Groupe de sept Organisations de la Société Civile (G7) pointe les faiblesses du 27è dialogue intertogolais
Lomé, le 26 juillet 2018. Agora Senghor. Le Groupe de sept Organisations de la Société Civile (G7) pointe les faiblesses du 27ème dialogue intertogolais entamé le 19 février 2018, et fait des propositions aux facilitateurs en prélude à la tenue du Sommet de fin juillet de la CEDEAO dans la capitale togolaise.
Comment





Le Groupe de sept (07) organisations de la Société Civile invite les parties prenantes au dialogue à une mise en œuvre consensuelle de la feuille de route proposée par la CEDEAO.

Le 31 juillet 2018, à l’issue de la 53ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), tenue à Lomé, une feuille de route a été adoptée pour la résolution de la crise politique du Togo.

Le Groupe de 7 Organisations de la Société Civile (WANEP-TOGO TOGO, CNSC-TOGO, ACAT-TOGO, CACIT, REPSFECO-TOGO, CEJP-TOGO, SADD) dénommé, G7, prend acte des solutions de sortie de crise proposées par la session, et félicite la commission de la CEDEAO pour les efforts fournis jusqu’à présent.

Le G7 souhaite vivement qu’une attention particulière soit accordée à la mise en œuvre consensuelle de la feuille de route par les acteurs sociaux et politiques, notamment le Gouvernement, le parti au pouvoir Union pour la République (UNIR) et la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition.

Le G7 considère en particulier la recommandation 38 portant sur l’adoption de réformes constitutionnelles qu’il considère comme une étape importante devant mettre le Togo, pays membre de la CEDEAO, en conformité avec les normes démocratiques reflétant les meilleures pratiques en Afrique de l’Ouest , voire dans le monde.

Poursuivant son rôle de veille et d’éveil en vue d’une sortie de crise pacifique, le G7 suit avec intérêt l’évolution des évènements depuis la 53ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO à ce jour.

A cet effet, le G7 constate, un mois après la session de la conférence des Chefs d’Etats et de gouvernement :

La non installation du comité de suivi, chargé de suivre la mise en œuvre des solutions de sortie de crise conformément au point 46 du communiqué final,

Un statu – quo autour de la poursuite des mesures d’apaisement, alors que le point 37-a «encourage le gouvernement togolais à poursuivre les mesures de confiance et d’apaisement en accélérant les procédures judiciaires relatives aux personnes arrêtées lors des manifestations politiques et étudier la possibilité de mesures additionnelles en faveur de ces personnes ».

La poursuite des préparatifs en vue des élections législatives par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), sans la participation des délégués restants de l’opposition, alors que le point 38-d du communiqué final préconise « le renforcement du processus électoral, en particulier le fonctionnement effectif avec une participation inclusive de l’ensemble des acteurs à la CENI ».
Considérant que les élections au Togo sont souvent source de conflit dû aux désaccords autour des préparatifs et de la conduite du processus global, et dans la logique d’une démarche préventive, le Groupe de 07 OSC invite :

La Commission de la CEDEAO et les facilitateurs :

A mettre en place, dans un bref délai, le comité de suivi chargé de définir de façon consensuelle avec les protagonistes, un chronogramme de mise en œuvre de la feuille de route,
A éclairer les protagonistes sur les conditions de mise en œuvre de la feuille de route, en ce qui concerne les réformes constitutionnelles et institutionnelles,
A apporter son appui effectif et son expertise technique dans l’organisation et le déroulement des législatives en vue, une fois le consensus trouvé autour de la mise en œuvre de la feuille de route.
Les partis politiques :

A travailler de manière concertée, à la réalisation des réformes, telles que proposées par la CEDEAO,
A soumettre à l’Assemblée Nationale, une proposition de loi autour des réformes constitutionnelles,
A organiser les législatives dans un esprit consensuel et dans l’intérêt de la nation togolaise.
La Société Civile et la diaspora

A accompagner les parties prenantes au dialogue dans la mise en œuvre de la feuille de route pour un dénouement heureux de la crise.


Eternel Bénisse le Togo !

Ont signé: WANEP-TOGO, CNSC-TOGO, ACAT-TOGO, CACIT, REPSFECO-TOGO, CEJP-TOGO, SADD.
Commentaires