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Togo - Yark Damehame face au banditisme et à la criminalité

Publié le mercredi 12 septembre 2018  |  LomeChrono
Conférence
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
Conférence de presse autour des violences qui auraient été exercées sur des populations à Kparatao
Lomé, le 07 mars 2018. Ministère de la Sécurité. Conférence de presse autour des violences qui auraient été exercées sur des populations à Kparatao, canton natal de l`opposant Atchadam Tikpi. Ces officiels togolais démentent l`information des opposants faisant état de violences exercées sur des habitants de Kparatao. Le ministre D. Yark.
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Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile assure être préoccupé par la recrudescence du phénomène du banditisme et de criminalité de ces dernières semaines dans la capitale togolaise et ses environs.

En l’espace de quelques jours, un supermarché de la station d’essence T-Oil située à Bè a été braqué, un cambiste de nationalité congolaise poignardé devant sa maison dans le quartier Hanoukopé succombe de ses blessures à l’hôpital, le siège de la Fédération togolaise de football (FTF) cambriolé. Avant ces actes, des mosquées et des exemplaires de Coran sont vandalisés, brûlés. L’insécurité semble prendre une tournure inquiétante dans le pays.

Le Général Yark Damehame, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, appelle voire sensibilise les Togolais à aider les forces de l’ordre et de sécurité à mettre hors d’état de nuire les auteurs de ces actes de vandalisme et de provocation.

« Nous attendons beaucoup des populations civiles. Il faut que les populations acceptent de parler. Cela peut orienter un peu l’enquêteur et apporter un plus au travail de la Police et de la Gendarmerie. Je demande à la population de prendre le problème de profanation comme un problème national », conseille-t-il. Ce dernier reste persuadé que les profanateurs n’opèrent pas seuls et qu’avec le concours des civils il sera un peu plus facile de les identifier, les interpeller et qu’ils répondent devant la loi de la République.

Le ministre estime qu’il est presqu’impossible de mettre un dispositif sécuritaire devant chaque église, mosquée ou autres à Lomé.
Selon certaines sources, ces individus ou groupes de personnes qui sèment l’insécurité à Lomé et ses environs pourraient être identifiés s’il y a la bonne volonté politique. Elles s’appuient sur les nombreuses enquêtes que Yark Damehame a dit ouvertes mais qui n’ont jamais abouti jusqu’aujourd’hui.

A.H.
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