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Le Togo a progressé en matière de qualité des politiques et institutions publiques en 2017, selon le CPIA de la Banque Mondiale

Publié le jeudi 13 septembre 2018  |  Republique Togolaise
Lancement
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Lancement officiel de la Revue du portefeuille et des JPO sur le partenariat entre le Togo et la Banque mondiale, partenariat vieux de plus de 50 ans
Lomé, le 19 juin 2018. Bureau de la Banque mondiale à Lomé (Cité OUA, Boulevard Gnassingbé Eyadèma, non loin de la Primature). «Ensemble transformons l’Afrique et le Togo en particulier»: principal thème autour duquel s’effectuent la Revue du portefeuille de la BM et des JPO (Journées portes ouvertes) que cette Banque organise conjointement avec le Gouvernement togolais les 19 et 20 juin pour promouvoir et renforcer les actions qu’elle soutient au Togo. Cette cérémonie de lancement officiel a été présidée par le Premier Ministre Selom KLASSOU, entouré pour la circonstance de Pierre LAPORTE (Directeur des opérations de la BM pour le Togo), Joëlle DEHASSE, Représentante Résidente de la BM au Togo, de ministres du Gouvernement, de Directeurs de cabinet, de sociétés et de plusieurs autres personnalités. Dans son discours d’ouverture, le Ministre de la Planification du Développement, Kossi ASSIMAIDOU, a dressé un bref bilan des interventions du Groupe de la Banque Mondiale au Togo. Un bilan aux «résultats tangibles dans différents secteurs tels: l’amélioration du cadre macro-économique, la lutte contre la pauvreté, la relance économique via des appuis budgétaires et le financement des projets». Pierre LAPORTE (Directeur des opérations de la BM pour le Togo).
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La Banque mondiale a publié ce mercredi 12 septembre, l’édition 2017 de son rapport annuel sur l’« Évaluation des politiques et des institutions en Afrique », CPIA.

L’institution de Bretton Woods note, au niveau africain, une situation globalement identique par rapport à l’année 2016, qui avait été marquée par la dégradation des indicateurs.



L’Afrique stagne, le Togo progresse

En dépit de cette stagnation continentale, le Togo sous l’impulsion de réformes engagées pour assainir le cadre macroéconomique et une conjoncture mondiale favorable, fait partie des pays ayant progressé dans le renforcement de la qualité de leurs politiques et institutions publiques. En effet, le pays améliore sa note de 0,1 points pour la passer à 3,1 points, la moyenne en Afrique subsaharienne.

Dans le détail, le rapport qui attribue une note à chacun des pays admissibles au soutien de l’IDA, crédite le Togo de 3,2 points dans la catégorie « Gestion économique » qui englobe la gestion de la dette, les politiques monétaires et de change, et la politique budgétaire. Il s’agit d’une nette amélioration par rapport à 2016.

Le pays obtient 3,2 points en matière de « Politiques de lutte contre l’exclusion sociale et de promotion de l’équité » (égalité des sexes, équité dans l’utilisation des ressources publiques, valorisation des ressources humaines, protection sociale et main-d’œuvre, politiques et institutions axées sur la durabilité écologique).

Sur l’aspect des politiques structurelles (commerce, cadre règlementaire des entreprises, secteur financier), la Banque mondiale attribue 3,2 points au Togo.

En ce qui concerne le quatrième et dernier composant qui est la « Gestion et institutions du secteur public », le Togo obtient 2,8 points pour une moyenne régionale de 30 points. Cette catégorie regroupe essentiellement : droits de propriété et gouvernance fondée sur les règles, la qualité de la gestion budgétaire et financière, l’efficience de la mobilisation des recettes, la qualité de l’administration publique, la transparence, la redevabilité et la corruption dans le secteur public.

Evolution sur les dix dernières années

L’Évolution des notes de la CPIA du Togo de 2008 à 2017, montre une amélioration de 0,4 points de sa note globale, portée par les progrès réalisés dans la gestion économique, les Politiques de lutte contre l’exclusion sociale et de promotion de l’équité, la Gestion et institutions du secteur public. Cependant, sur la décennie, note le rapport annuel de la Banque mondiale, les politiques structurelles stagnent.



Le top africain

Notons que le Rwanda garde la tête du classement, à l’échelon régional et mondial, en obtenant une note de 4. Parmi les autres pays bien placés dans le classement régional, on trouve le Sénégal, avec la note de 3,8, suivi de près par le Cap-Vert, le Kenya et la Tanzanie, qui obtiennent tous les trois la note de 3,7.

Pour rappel, le CPIA est un outil qui permet à la Banque mondiale, à travers l’IDA, d’augmenter le montant des financements concessionnels octroyés au pays. Il s’agit également d’un excellent instrument pour élaborer et suivre les politiques publiques. Au total, 38 pays africains ont été évalués pour cette édition.
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