Décédé dans sa à 81ème année, le samedi 18 août 2018, dans un hôpital de Berne, en Suisse, Kofi ANNAN sera conduit, le 13 septembre prochain, en sa dernière demeure à Kumasi, dans son pays natal, le Ghana.
Le décès, suite à une brève maladie, de cet illustre homme qui avait fait toute sa carrière à l’ONU et qui fut, pendant 10 ans, (1996-2006), le premier africain subsaharien à diriger l’Organisation des Nations Unies (ONU) et prix Nobel de la Paix, constitue une perte énorme pour la diplomatie mondiale et l’Afrique toute entière parce que Kofi ANNAN dont on ne présente plus le parcours exemplaire et honorable, s’est engagé dans plusieurs missions en faveur de la paix dans le monde et du développement du continent africain après sa retraite.
L’ancien Secrétaire Général de l’ONU fait partie du cercle restreint de ces élites africaines, à l’instar du défunt Président Sud-africain, Nelson MANDELA, qui ont su rehausser l’image de notre continent de par leur contribution.
C’est pour cette raison parmi tant d’autres que la rédaction du Combat du Peuple s’incline humblement devant sa mémoire et s’associe au peuple ghanéen tout entier qui s’apprête à lui rendre un dernier hommage dans les jours prochains (le 13 septembre courant) après une semaine entière de deuil décrété le 20 août en son honneur par le Président Nana AKUFO-ADDO.
Kofi ANNAN, l’Homme, l’Africain, le Ghanéen, est entré vivant dans la légende. Nous lui tirons chapeau car, sa mort n’occultera en rien ses œuvres qui lui survivront éternellement. L’Afrique toute entière pleure un diplomate intrépide qui avait mis toutes ses énergies, son temps et toutes ses facultés au service de la PAIX dans le monde.