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Hausse des prix au Niger après l’effondrement du pont de Malanville

Publié le mardi 18 septembre 2018  |  DW AFRIQUE
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À Niamey, les habitants doivent faire face à la hausse des prix des produits de consommation après l'effondrement du pont au Bénin le 5 septembre. Des hausses injustifiées pour les associations.



Au Niger, l'effondrement du pont de Malanville le 5 septembre dernier, principal corridor de ravitaillement du pays via le port de Cotonou au Bénin, crée la panique. Les consommateurs dénoncent une spéculation sur les prix de certains produits de consommation.

Moins de deux semaines seulement après la rupture d'une partie du pont, principal corridor de passage de camions de transport de marchandises vers le Niger, la spéculation gagne du terrain à Niamey. Fanta Sangare vient de constater que le prix du sac de riz de 25 kg a connu une hausse. "J'ai l'habitude d'acheter le sac de riz à 9.000Fcfa et maintenant cela coûte 10.000Fcfa !", constate-t-elle. "J'ai demandé pourquoi une forte augmentation en un rien de temps, on me dit que c'est à cause de l'effondrement du pont de Malanville, alors il n y a même pas un mois que le pont s'est effondré. Donc je n'arrive pas à comprendre pourquoi cette augmentation".

Hausse injustifiée ?

Les organisations des consommateurs dénoncent cette hausse des prix des produits de consommation sur le marché. Une hausse qui ne s'explique pas selon Mamane Nouri, président de l'Association de Défense des Droits de Consommateurs, ADDC WADATA. "Quand on connait le stock disponible sur le marché, lier la hausse des prix des produits de consommation à la rupture du pont de Malanville, moi je crois que ce n'est pas raisonnable". Pour lui cette situation annoncerait une hausse plus générale des prix.


Pour les commerçants, le pire est craindre si la situation perdure. "On peut être craindre une rupture d'approvisionnement, on peut également sans risque de me tromper, parler d'une pénurie si la situation perdure et on peut également supporter des frais additionnels bien sûr aussi si la situation perdure, parce que il y aura des frais de sur extra, des frais de gardiennage que les marchandises vont supporter et les transporteurs également vont augmenter le coût de transport", explique Chaibou Tchombiano, secrétaire général du Syndicat des Commerçants Importateurs, Exportateurs et Grossistes du Niger.
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