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Spéro Mahoulé : ‘toute cette histoire de la CENI, c’est pour bloquer les réformes’

Publié le mardi 18 septembre 2018  |  Global ACTU
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© aLome.com par Parfait
Le CACIT n`a pas pu exprimer sa colère devant le ministère de la Justice, sous forme de sit-in.
Lomé, le 18 mars 2015. Devant le ministère de la Justice, des victimes des violences électorales 2005 ont été empêchées de manifester leur colère face à l`inertie de la Justice togolaise devant leurs plaintes introduites voici une décennie.
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Pourquoi la Commission électorale nationale indépendante (CENI) contestée court vers les élections ? Selon Spéro Mahoulé, président du Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT), toute cette histoire de la CENI est inventée de toutes pièces pour faire bloquer les réformes.

Le défenseur des droits de l’homme estime que c’est un ‘faux-fuyant’ pour empêcher les Togolais de penser aux réformes. Pour lui, c’est un véritable problème de chercher à aller aux élections alors que les réformes constitutionnelles et institutionnelles ne sont pas encore faites.

« Les recommandations de la CEDEAO ont fixé le 20 décembre pour en finir avec la crise avant la fin de l’année et les gens prennent cette date comme la seule référence qui veut qu’on fasse les élections », a-t-il regretté ce lundi sur la radio Victoire FM.

Pour M. Mahoulé, la CENI présidée aujourd’hui par Kodjona Kadanga et qui court vers les élections, n’est pas ‘inclusive’. Pour preuve, les protagonistes de la crise politique et la population à travers la société civile, ne sont pas représentés au sein de cette institution qui organise et supervise les élections au Togo. Il y a aussi la question de la Cour constitutionnelle qui se prononce sur la fiabilité et la légitimité des élections qu’il faut résoudre avant toute élection, a-t-il souligné.

Il propose que le reste des mesures d’apaisement soit épuisé et que le gouvernement dépose sur la table de l’Assemblée nationale, un projet de loi de révision de la constitution.

Les deux protagonistes de la crise togolaise ne s’entendent pas à cause d’une seule chose : la candidature de Faure Gnassingbé en 2020 pour un 4ème mandat.

« Les 2 parties sont bloquées sur leur position. Si ce problème est réglé, en moins de 24 heures, toute la crise togolaise trouvera solution, nous pourrons avoir les réformes constitutionnelles, institutionnelles et toutes les autres que nous voulons », a-t-il expliqué.

Le président du CACIT a aussi répondu à Christian Trimua, conseiller du chef de l’Etat, qui disait qu’aucun facilitateur ne viendra imposer une CENI au Togo. Selon lui, il est vrai qu’aucun facilitateur, même si c’est le président américain, Donald Trump, ne peut rien imposer au Togo. Mais les autres chefs d’Etat peuvent donner leur point de vue.

«Et normalement, le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, dans l’intérêt de sa population, doit faire les choses correctement. Il appartient au chef de l'Etat de savoir que pour être à l’aise dans la communauté, il faut qu’il fasse un certain nombre de choses. Et il le sait », a-t-il dit.

Pour lui, si le gouvernement compte sur la gestion qu’il a faite dernièrement des manifestations en empêchant la coalition des 14 partis politiques de l’opposition de manifester, il se trompe. Car, a-t-il souligné, on ne peut pas maîtriser les manifestations.
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Togo/1ers travaux du Comité de suivi des recommandations de la CEDEAO
Publié le: 14/9/2018  |  Africa 24

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