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Togo - Le nouveau coup d’accélérateur de l’exécutif au processus électoral

Publié le vendredi 21 septembre 2018  |  LomeChrono
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Signature d`un protocole d`accord entre le gouvernement et des syndicats du secteur de l`éducation, en présence du PM Klassou
Lomé, le 19 avril 2018. Primature. Signature d`un protocole d`accord entre le Gouvernement et des syndicats du secteur de l`éducation, en présence du PM Klassou. Ce consensus est le fruit de six semaines de discussions inclusives entre le Gouvernement et ces syndicats. S. KLASSOU
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Alors que la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition réclame les réformes avant l’organisation de tout scrutin, le gouvernement de son côté avance et s’active pour que les législatives se tiennent le 20 décembre prochain. Il vient de fixer le nombre de circonscriptions électorales.

Le parti au pouvoir est décidé à organiser les prochaines élections (référendum, locales et législatives) au plus grand tard le 20 décembre 2019, date arrêtée par les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au cours de son 53è sommet tenu à Lomé en fin juillet dernier.

Si depuis cette rencontre de l’institution sous-région dans la capitale togolaise, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a repris ses activités, le gouvernement l’aide, l’encourage par ses initiatives. La dernière en date est la fixation du nombre des circonscriptions électorales.

Regroupés en Conseil des ministres de ce mercredi 20 septembre, les membres de l’exécutif adoptent un décret fixant « le nombre et l’étendue des circonscriptions électorales pour l’élection des députés à l’Assemblée nationale togolaise ». En tout elles seront trente (30) et leur étendue.

« Conformément à la pratique constante, les circonscriptions électorales ne coïncident pas et ne sont pas nécessairement identiques aux entités ou circonscriptions administratives, notamment les préfectures. En conséquence, la création de nouvelles préfectures, qui n’obéit pas à des considérations politiques mais s’inscrit essentiellement dans un souci de déconcentration et la volonté de rapprocher l’administration et les services publics des citoyens, n’induit pas une instauration automatique de nouvelles circonscriptions électorales », souligne le communiqué du Conseil des ministres.

A titre d’exemple, relève le gouvernement, bien que de nouvelles préfectures aient été créées notamment Cinkasse, Anié, Kpélé, Akébou et Bas-Mono en 2013, les circonscriptions électorales de Tone-Cinkasse, Wawa-Akébou, Kloto-Kpélé et Lacs-Bas-Mono étaient maintenues.

En clair, poursuit le communique, les récentes quatre (4) nouvelles préfectures Kpendjal-Ouest, Oti-Sud, Mô et Agoè-Nyivé, n’entraineront « pas non plus l’instauration de nouvelles circonscriptions électorales. Comme par le passé, ces nouvelles préfectures continuent à relever des circonscriptions électorales auxquelles les localités concernées appartenaient précédemment ».

« En conséquence, ces nouvelles préfectures sont jumelées avec leurs préfectures mères pour reconstituer les circonscriptions électorales initiales qui sont : Golfe-Agoè-Nyivé ; Sotouboua-Mô ; Oti-Oti-Sud ; Kpendjal-Kpendjal-Ouest. Toutes les autres circonscriptions électorales anciennes demeurent inchangées », insiste le communiqué.

La Commission Electorale Nationale Indépendante, il y a quelques jours, a informé que le référendum et les locales auront lieu le 16 décembre, soit quatre jours avant les législatives.

En face, les membres de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition continuent de soutenir que dans les conditions actuelles, il est impossible que les élections aient lieu. Il faut d’abord faire les réformes constitutionnelles et institutionnelles avant de parler de scrutin, estiment-ils.

A.H.
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