Togo: Les acteurs de l’eau, en étude sur le cadre institutionnel pour la gestion de l’assainissement hydrique

Publié le vendredi 21 septembre 2018 | ATOP & FAAPA

© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
Célébration de la Journée mondiale de l`eau 2018: la Tde en JPO
Lomé, le 22 mars 2018. Station de traitement de Cacaveli. La Tde en mode JPO: elle expose ses infrastructures techniques et technologiques de production de l`eau potable.

Lomé, le 20 sept. (ATOP) – Le ministère de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise à travers la coordination du Projet d’Aménagement Urbain du Togo (PAUT II) tient du 19 au 21 septembre à Lomé un atelier d’imprégnation et d’étude du rapport A1- cadre institutionnel pour la gestion de l’assainissement hydrique.

Cette étude cofinancée par l’Etat togolais et l’Union Européenne est réalisée dans le cadre du PAUT II pour la gestion de l’assainissement hydrique de Lomé. Elle vise à réduire durablement les risques d’inondation par le drainage de huit quartiers à l’Est de la ville de Lomé, souvent victimes d’inondations et à améliorer considérablement l’environnement urbain. Il s’agit des quartiers Anfamé, Akodéssewa Kpota, Akodéssewa Kponou, Kanykopé, Adakpamé, Adamavo, Kagomé et Baguida.

Le présent atelier consiste à trouver le mécanisme nécessaire à l’entretien et au bon fonctionnement des ouvrages d’assainissement de la ville de Lomé et particulièrement la pérennisation des ouvrages réalisés à travers ce projet. Il s’agira aussi d’éliminer les différents chevauchements des stratégies qui occasionnent des pertes d’énergies et même des échecs. Les participants sont appelés à s’accorder sur un montage institutionnel, éliminer les doublons de missions respectives des différents services afin de mieux disposer les compétences.

Le directeur de cabinet du ministère de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise, Adjama Affo Boni, a rappelé qu’il y a environ 7 à 10 ans, le Togo et particulièrement la capitale Lomé, connaissait des inondations répétées qui causaient des dégâts au sein de la population. Le directeur de cabinet a ajouté que depuis 2008 les questions de l’assainissement des villes sont prises en compte dans les priorités nationales d’investissement et de mobilisation des moyens financiers, cela a mis fin à ces inondations.

«Nous avons tous constatés la nécessité de ces travaux d’aménagement du 4e lac et des ouvrages connexes. Car, en cette année 2018 malgré les nombreuses pluies diluviennes enregistrées à Lomé, les populations des quartiers impactées par le projet PAUT II n’ont été aucunement inquiétées », a renchéri le directeur de cabinet.

Le coordonnateur du PAUT II l’ingénieur Godfree Kossi Ehli a expliqué qu’il y a plusieurs départements et institutions qui interviennent dans l’assainissement au Togo, donc l’atelier va contribuer à améliorer les travaux de l’étude, afin d’harmoniser le travail qui se fait dans ce secteur. Il a félicité les autorités du pays pour avoir doté Lomé de ce 4e lac qui malgré les fortes précipitations qui se sont abattues cette année sur la capitale, les populations sont restées dans leur quiétude, d’où la nécessité de trouver un mécanisme de gestion pérenne de cet ouvrage. ... suite de l'article sur Autre presse

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