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[Infographie] Pourquoi les données mobiles sont plus chères en Afrique

Publié le vendredi 21 septembre 2018  |  Jeune Afrique
Moov
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
Moov couvre son 3 millionième abonné de cadeaux de valeur
Lomé, le 23 mars 2018. Hôtel du 2 février. Moov gratifie son 3 millionième abonné de cadeaux de valeur. Au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée dans l’un des hôtels les plus chics de la capitale togolaise, le directeur général de Moov, Abdellah TABHIRET, en personne, a remis un lot de cadeaux au 3 millionième client de Moov-Togo. Ce lot est composé d’un chèque de 3 millions de FCFA, d`une dotation de crédit de communication de 3 millions de FCFA, d’un téléphone d’une valeur de 300 mille FCFA et d’une dotation d’un forfait de 3 GO par mois pendant 3 ans! L’heureuse bénéficiaire des lots, à l’annonce de son gain, avait du mal à y croire et pensait plutôt à une manœuvre des arnaqueurs. La cérémonie a été couplée au tirage du bénéficiaire d’une villa d’une valeur de 20 millions de FCFA avec titre foncier, suite au "jeu Promo Conso de Moov".
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En Afrique, les internautes paient les données mobiles plus cher qu'ailleurs. Les disparités de tarifs de l'internet mobile sont abyssales, atteignant jusqu'à plus de 30 euros pour un giga en Guinée équatoriale. Outre le niveau d'infrastructures, c'est aussi le manque de concurrence qui est en cause, selon deux études parues en septembre. Analyse.



Le prix médian d’un giga de données mobiles s’élève à plus de 7 dollars (5,96 euros) en Afrique subsaharienne, là où il est de 3,5 euros au sein de l’Union européenne. Et, alors que les Nations unies fixent pour objectif de parvenir à un coût du giga inférieur à 2 % du revenu mensuel par habitant, il est actuellement de 8,8 % sur le continent…

Le constat dressé par l’analyse d’Ecobank publiée le 10 septembre dernier est sans appel. En valeur absolue, les tarifs pratiqués par les opérateurs du continent sont très élevés. En outre, ce prix médian déjà élevé cache des disparités abyssales, avec un pic en Guinée équatoriale, où les utilisateurs de mobiles paient le giga de données 35,5 dollars. Par rapport au reste du continent, on trouve les tarifs les plus élevés au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

Au contraire, c’est en Afrique de l’Est que l’on trouve les tarifs les plus bas, avec un giga de données mobiles coûtant 5,99 dollars (environ 5,1 euros) en Éthiopie, 4,39 dollars (3,7 euros) en Tanzanie, 3,87 dollars (3,3 euros) au Burundi, 3,35 dollars (3,35 euros) au Kenya et 2,33 dollars (1,98 euros) au Rwanda.


Un gigabit de données : 8,76 % du revenu mensuel en Afrique


Au niveau mondial, sur soixante pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, seul vingt-quatre avaient atteint l’objectif de la Commission des Nations unies sur la large bande, à savoir un coût du gigaoctet ne représentant pas plus de 2 % du revenu mensuel par habitant, selon une étude comparative portant sur les continents africain, asiatique et sud-américain publiée le 10 septembre par l’Alliance pour un internet abordable (Alliance for Affordable Internet).

Dans les soixante pays analysés, les utilisateurs dépensaient en moyenne 5,5 % de leurs revenus mensuels pour un giga de données mobiles en 2017. Mais le problème est plus aigu en Afrique qu’ailleurs : quand 1 giga de données représente 1,54 % du revenu mensuel brut par habitant en Asie, il pèse pour 3,58% en Amérique du Sud et 8,76% en Afrique.

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