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Togo - Effondrement du Pont de Malanville : Le PAL, un secours

Publié le lundi 24 septembre 2018  |  LomeChrono
L’immeuble
© aLome.com par Parfait
L’immeuble de la direction administrative du Port Autonome de Lomé (PAL)
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Depuis ce 5 septembre, le port de Malanville, situé au nord du Bénin et qui relie le port de Cotonou au Niger s’est effondré. Le contournement par le Burkina Faso et le Nigeria coûtant très cher, les transporteurs souhaitent mettre le cap sur le Port autonome de Lomé.

Le trafic est presqu’à l’arrêt sur la principale route reliant le port de Cotonou au Niger à cause de l’effondrement du pont de Malanville. En attendant que le nouveau ne soit construit, les travaux sont estimés durer quarante-cinq (45) jours, des camions contournent cet obstacle en passant par le Burkina Faso ou le Nigeria. Ce qui est un manque à gagner pour les transporteurs.

« Ce contournement va engendrer des coûts supplémentaires à l’importateur et l’exportateur, ce qui aura nécessairement un impact sur le produit final dans les marchés», fulmine Chaïbou Tchombiano, membre du Syndicat des commerçants importateurs, exportateurs, et grossistes du Niger (SCIEGN).

Ce dernier va loin et précise que « Si la marchandise n’arrive pas, il y aura une pénurie. Ce qui devra entrainer la surenchère et donc, l’inflation des produits dans les marchés. Il y a également un énorme préjudice pour nous et pour les caisses de l’Etat ». A l’en croire, « 70% du trafic du Niger passe par le Bénin. Je pense que nous avons mis tous nos œufs dans un même panier. Je propose une diversification des partenaires portuaires du Niger pour minimiser l'impact de ce type de situation sur le pays à l’avenir ».

Dans cette situation, Chaïbou Tchombiano propose une autre solution. Il souhaite que « le reste des marchandises actuellement au Port de Cotonou, ou encore les bateaux qui veulent affréter, puissent être dirigés vers le port de Lomé au Togo ». Tout en implorant les responsables portuaires de Lomé d’accueillir les opérations économiques nigériens et « en abandonnant certaines taxes ».

Les autorités du Niger devaient rencontrer leurs homologues béninoises, burkinabé et togolaises dans ce sens.

A.H.
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