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Assemblée générale de l’ONU: quel financement pour le maintien de la paix?

Publié le mercredi 26 septembre 2018  |  RFI
Cérémonie
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Cérémonie de remise officielle des nouveaux locaux de l’UNREC et du lancement du projet onusien de marquage des armes au Togo et à Madagascar
Lomé, le 05 juillet 2018. Agbalépédogan, grand carrefour GTA. Cérémonie de remise officielle des nouveaux locaux de l’UNREC (Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique) et du lancement du projet onusien de marquage des armes au Togo et à Madagascar. Une cérémonie présidée côté togolais par le Gal Yark Damehame et côté onusien par Mme Izumi NAKAMITSU, Haute représentante des Nations Unies pour les affaires de désarmement.
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Dans un contexte de réduction budgétaire, il a été question, mardi 25 septembre 2018 en marge de l'Asssemblée générale annuelle des Nations unies, de revoir les mandats des opérations de maintien de la paix autour d'objectifs plus réalistes. Revoir aussi le rôle que pourraient jouer les opérations africaines pour venir en soutien ou remplacer les missions onusiennes sur le continent africain. Mais le problème reste le financement.

Avec notre envoyée spéciale à New York, Sonia Rolley




Quelles réformes pour les opérations de maintien de la paix ? Les missions onusiennes sont souvent critiquées pour leur manque d'efficacité, et ont été ces dernières années la cible d'attaques meurtrières, au grand dam des pays contributeurs de troupes.

Leurs moyens sont limités. A l'heure actuelle, l'Union africaine parvient difficilement à financer, comme elle se l'était pourtant promis depuis 2015, 25% du budget de ses propres opérations. Des efforts en ce sens ont été faits, cela a été salué mardi lors de la réunion dédiée à ces opérations.

La force du G5 Sahel, créée en 2014 par cinq pays de la région - la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad -, connait elle aussi des problèmes de trésorerie. Elle n'a toujours pas reçu les dons promis lors de la conférence organisée à Bruxelles en février dernier.

António Guterres, secrétaire général des nations unies, lance un appel : «Les opérations africaines, notamment celles mandatées par l'Union africaine, ont un rôle crucial et j'en appelle à vous pour soutenir ces opérations, notamment à travers un financement planifié, adéquate et viable », a-t-il lancé.

Signe de l'importance accordée à l'idée d'un partage de responsabilité, le Rwandais Paul Kagame, président en exercice de l'UA, a été le deuxième officiel à s'exprimer.
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