Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
NTIC
Article
NTIC

L’accès à l’Internet mobile est encore trop cher en Afrique

Publié le vendredi 28 septembre 2018  |  RFI
Effectivité
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Emmanuel Atcha
Effectivité de la connexion 3.75G (3G+) après son annonce
Lomé, le 10 août 2016. Moov Togo confirme l`opérationnalisation de la commercialisation de la 3.75G (3G+) et le déploiement de la fibre optique au Togo.
Comment




En Afrique, le prix à payer pour surfer sur son téléphone mobile est encore trop souvent exorbitant, constatent plusieurs observateurs.

Pour amener Internet, il faut de l’électricité. Or, beaucoup de pays africains ont encore un réseau sous-développé. Les opérateurs doivent donc ajouter des générateurs ou des panneaux solaires pour pallier ces failles, ce qui surenchérit les coûts, selon l’économiste Georges Vivien Houngbonon, actuellement Africa Digital Economist à Orange Labs. Le coût s’alourdit par ailleurs pour les pays enclavés, poursuit-il, car ils sont éloignés des câbles sous-marins par où transitent les données. La géographie n'explique pas tout. Ce qui manque surtout en Afrique pour faire baisser les prix, c'est la concurrence, souligne Ecobank. Car les chiffres sont têtus : plus il y a d'opérateurs, plus les prix baissent.

Les gouvernants sont-ils prêts à ouvrir davantage le marché des télécoms ?

Il y a encore beaucoup d’opérateurs publics fournissant des revenus juteux. Les gouvernants y tiennent. Depuis quelques mois, les Etats ont même tendance à vouloir profiter de ce pactole de l'Internet en taxant davantage les abonnés. C'est le cas en Ouganda, en Zambie, en Tanzanie, au Kenya et au Bénin. Ces nouvelles taxes sont parfois très politiques. Imposer les conversations sur les réseaux, c'est faire taire les voix critiques ou limiter leur écho dans l'opinion. Mais les Etats cherchent d’abord à augmenter leurs recettes fiscales. Les GAFA, les géants de l'Internet étant des champions de l'évitement fiscal, les argentiers africains ont déjà l'habitude d'imposer lourdement les opérateurs. Au Tchad, la moitié des profits réalisés par les opérateurs iraient dans les caisses de l'Etat. Mais ces opérateurs commencent à faire de la résistance. Reste donc l'internaute, facile à identifier, à tracer et donc à ponctionner.

Des usagers qui supportent mal ces ponctions sur leur pouvoir d'achat

Et grâce aux campagnes menées sur les réseaux sociaux, ils contraignent parfois les gouvernements à faire machine arrière. C'est ce qui vient de se produire au Bénin.
... suite de l'article sur RFI

Commentaires