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Togo : Boycott du recensement à partir du 1er octobre par la C14/Adjamagbo-Johnson décortique les mobiles de cette posture

Publié le samedi 29 septembre 2018  |  Afriquinfos
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Une semaine après ses recommandations, la CEDEAO échange avec les principaux protagonistes de la crise togolaise
Lomé, le 08 août 2018. Auditorium Evala de l’Address Hotel 2 février. Jean-Claude Brou rencontre les principaux protagonistes du 27e dialogue intertogolais, une semaine après la publication de la feuille de route de la CEDEAO pour une sortie de crise au Togo. Le nouveau Président de la Commission de la CEDEAO, M. BROU, a entamé une série de rencontres de concertation avec les principales parties protagonistes de la crise togolaise. Ces rencontres ont pour but d’écouter les deux parties au sujet de cette feuille de route en vue de sa mise en œuvre rapide, et particulièrement les mesures à prendre pour la tenue des législatives le 20 décembre 2018. Fabre & Adjamagbo-Johnson
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TEMA (© 2018 Afriquinfos) – L’opposition togolaise réunie au sein de la C14 (Coalition des 14) persiste et signe. Pas question pour elle d’appeler ses militants à participer au recensement électoral qui démarre le 1er octobre prochain. Brigitte Adjamagbo-Johnson, Coordinatrice de la C14, l’a redit ce 28 septembre à Lomé.



«Il y a des indices qui montrent que les kits électoraux ont été conditionnés pour aboutir à des fraudes ; raison de l’appel de la C14 à boycotter le recensement du 1er octobre (…) De plus, nous ne sommes pas encore représentés dans les CELI (démembrements de la CENI) et CLC (Commissions Listes et Cartes)», expose la SG du parti CDPA, Mme Adjamagbo-Johnson. Cette explication de cette actrice politique est intervenue au moment où la CENI (Commission électorale) lançait le dispatching du matériel électoral dans la zone sud concernée par le recensement qui démarre le 1er octobre.

«Nous ne boycotterons pas les prochaines élections, mais nous souhaitons qu’elles soient transparentes (…) Nous appelons les Togolais et les Togolaises qui souhaitent ardemment le changement démocratique à ne pas participer au recensement qui démarre le 1er octobre. Il n’y a aucune garantie que les fraudes du passé ne soient pas pires en 2018. Participer à ce recensement, c’est contribuer à perpétuer le forcing en cours du pouvoir togolais. Nous nous battrons pour que les choses aillent dans le bon sens à la CENI. La médiocrité et la tricherie, c’est immoral. Le vrai recensement viendra», a tenu à recadrer cette femme leader politique.

«Pendant la réunion du Comité de suivi du 23 septembre dernier, nous avons démontré à la CEDEAO qu’après la recomposition de la CENI, on peut réajuster les choses en vue du recensement. Que fait-on de la diaspora durant cette opération du recensement, dans la mesure où dans la feuille de route du 31 juillet de la CEDEAO, on prétend faire voter cette diaspora ? (…) Il a été admis le 23 septembre dernier que nous revoyions collégialement le chronogramme d’organisation des élections après la recomposition de la CENI», insiste-t-elle.

Des craintes nommées ZETES & Aganahi


Parmi les griefs de la C14 contre le processus d’enrôlement des électeurs qui débute lundi prochain, elle insiste tout singulièrement sur les «faits et gestes discrets et scabreux» de deux acteurs : l’opérateur ZETES et un consultant en technologie électorale, Clément Aganahi.
«L’opérateur ZETES est renommé pour être spécialiste de fraudes électorales tout comme le consultant Aganahi qu’on a fait revenir. Si on pense pouvoir nous provoquer, et obtenir notre boycott des prochaines élections, alors bon vent au pouvoir (…) La C14 ne baissera pas cette fois-ci les bras sans avoir atteint ses objectifs», informe la Coordinatrice de la C14. «C’est depuis 2006 que l’opposition conteste la signature de contrats gré-à-gré du Gouvernement togolais avec ZETES. Nous avons appris de nos erreurs ! Nous n’attendrons plus que ZETES installe ses machines à fraudes pour devoir après nous rattraper. Nous ne voulons pas rentrer dans une nouvelle crise après les prochaines élections au Togo. Nous avons demandé un recensement biométrique intégral en prévision des prochaines élections ; de même que la délivrance des cartes d’identité durant le recensement. C’est faisable au Togo, comme cela a été fait ailleurs dans la sous-région», avance-t-elle pour étayer la prise de position de la C14.
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G. Bawara croit toujours à un consensus politique autour des reformes, malgré l`entame des travaux du Comité de suivi de la CEDEAO
Publié le: 23/9/2018  |  aLome.com Radio

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