Basketball : 3 sélections africaines et non 2 au mondial féminin 2018

Publié le mardi 2 octobre 2018 | AHOUEVI

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Ballon de basket-ball

Les Américaines, sextuples championnes olympiques en titre, ont battu en finale les Australiennes 73 à 56, portant leur incroyable série à 51 succès de rang – Jeux olympiques, Championnats du monde et qualifications confondus. Il s’agit dixième titre mondial des USA en 18 éditions.

Classement final
1-Etats-Unis
2-Australie
3-Espagne
4-Belgique
5-France
6-Chine
7-Canada
8-Nigeria
9-Grèce
10-Japon
11-Sénégal
12-Turquie
13-Lettonie
14-Corée du Sud
15-Argentine
16-Porto Rico

En dehors de cette victoire et de cette finale attendue, cette 18è édition du mondial féminin aura été sans nul doute celui de l’avènement des sélections africaines. Le Sénégal d’abord qui offre à l’Afrique sa première victoire dans cette compétition en dominant la Lettonie et en terminant finalement 11è.

Ensuite le Nigéria qui finit à la 8è place avec deux victoires de rang et une courte défaite face au Canada. Il faut dire que les nigérianes avaient pratiquement mission impossible face aux américaines en quart. Elles étaient néanmoins en tête à la mi-temps !

L’autre aspect remarquable de cette compétition est celui relatif aux joueuses d’origine africaine. Chaque sélection avait pratiquement à quelques rares exceptions près, sa joueuse d’origine africaine. Nous en avons dénombré pas moins que 13.

Evelyne Mawuli du Japon, dont les parents sont d’origine ghanéenne, Marieme Badiane (SEN), Olivia Epoupa Diandra Tchatouang, Endene Miyem qui ont porté la tunique bleue de la France, mais qui sont d’origine camerounaise, Valériane Ayayi joueuse française d’origine béninoise, Gneka Ogunmike a évolué pour les USA, mais d’origine Nigériane, Astou Ndour d’origine sénégalaise mais l’une des meilleures espagnoles de la compétition.

Le Canada dont les meilleures sont pratiquement toutes d’origine africaine, Nathalie Achonwa, Nayo Raincock-Ekonwe d’origine nigériane et Miranda Ayim (Maroc). La Belgique compte dans ses rangs Hariett Bellobi et l’Australie Ezi Magbegor. Soit au total 13 joueuses, donc toute une sélection africaine supplémentaire qui n’aurait pas été ridicule, loin s’en faut. ... suite de l'article sur Autre presse

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