Togo – Recensement électoral : bras de fer entre le Oui et le Non sur les réseaux sociaux

Publié le mardi 2 octobre 2018 | Full News

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La CENI a organisé sur le site du CETEF Togo 2000 une opération de simulation du recensement en situation réelle
Lomé, le 23 septembre 2018. Site du CETEF Togo 2000. La CENI a organisé une opération de simulation du recensement en situation réelle. Pr Kodjona KADANGA, Président de la CENI, s’est prêté en premier à l’opération de simulation en étant le pétitionnaire zéro, c’est-à-dire la première personne qui a sollicité son inscription sur une liste électorale.

Alors que le recensement a démarré lundi, le bras de fer se poursuit entre ceux qui appellent au recensement et le camp du boycott. Sur les réseaux sociaux et médias, les deux discours rivalisent d’initiatives pour se faire entendre.

Même si les togolais sont habitués à cette cacophonie à l’approche des élections, l’ère des réseaux sociaux a changé la donne. En tout lieu et en tout temps, ils sont exposés à des messages de motivation et de démotivation. De véritables campagnes virales sur whatsapp et facebook notamment.

Si le camp du oui appelle les populations à aller se faire recenser et à « jouir de leur droit civique», en présentant la participation à cette opération comme un devoir citoyen ; le camp du non invite les populations, non seulement à partager la position du C14 mais aussi les incite à, à leur tour démobiliser les autres. Outre ces arguments, dans le camp du OUI, l’on rappelle qu’il n’y aura pas de « session de rattrapage » ; pendant que le NON soutient que « tout sera repris ».

Véritable cacophonie médiatique qui certainement sème le doute dans les esprits. Chacun espérant convaincre le plus de monde. Mais une chose est sûre, les togolais ne sont pas aussi dupes. En tout cas espérons qu’ils choisissent en leur âme et conscience la marche à tenir. Car, oui, c’est à deux de juger et de tirer conséquences du passé ; en ayant en tête qu’ils sont les seuls à payer le lourd tribut des égarements politiques.

Ben Kade ... suite de l'article sur Autre presse

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