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Bawara répond à Akufo-Addo : «Quel est le fondement de cette préoccupation»?

Publié le mercredi 3 octobre 2018  |  GLOBAL ACTU
La
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La facilitation de la CEDEAO appelle les Togolais à privilégier le dialogue et les élections pour solder leurs différends
Lomé, le 27 juin 2018. Coupole de l`Hôtel 02 Février. Sous la direction du duo de facilitateurs Alpha Condé et Nana Akufo-Addo et de Jean-Claude Brou (Président de la Commission de la CEDEAO), une nouvelle session de discussions dans le cadre du 27è dialogue intertogolais a eu lieu dans la capitale togolaise.
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En marge de la 73ème Assemblée générale des Nations Unies, le président ghanéen, Nana Akufo-Addo disait sur France 24 que pouvoir et opposition au Togo sont d’accord pour la limitation du nombre de mandats présidentiels mais la difficulté se trouve au niveau de la rétroactivité et ce que fera le président Faure Gnassingbé en 2020. Visiblement, ces propos n’ont pas plu aux autorités togolaises, du moins à Gilbert Bawara et l'information a failli passer inaperçue.

Réagissant dimanche dernier dans l’émission « D12 » de la radio Pyramide FM, le ministre de la fonction publique et porte-parole du gouvernement togolais, s’est posé une question : « quel est le fondement de cette préoccupation ? ». Selon lui, comme le dirait le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, il ne voit pas le rapport.

«Nous allons réaliser la réforme de la constitution dans le respect des principes et des normes de l’Etat de droit et de la démocratie. Les réformes constitutionnelles au Togo, en France, au Ghana obéissent à un certain nombre de principes et de normes bien connus », a-t-il déclaré.

Le reste, a-t-il poursuivi, c’est des débats politiques et on ne peut empêcher qui que ce soit, « qu’il soit Togolais ou étranger et même qu’il soit chef d’Etat étranger », de débattre de ces sujets.

«Ce qui est important, ce sont les principes et les normes de l’Etat de droit », a-t-il ajouté.

Selon certaines informations, le président ghanéen, l’un des deux facilitateurs de la crise politique togolaise, ne serait pas favorable au pouvoir de Lomé.

Information vérifiée ou intoxication ? Tout ce qu’on sait pour l’heure, c’est le chef de l’Etat togolais séjourne depuis ce lundi à Conakry, dans le cadre de la commémoration du 60ème anniversaire de l’accession de la Guinée à la souveraineté internationale.

A en croire la direction de la communication et de l’information de la présidence togolaise, la participation du président togolais à cette commémoration traduit ‘l’excellente relation que le Togo entretient avec la Guinée’.

Faure Gnassingbé, indique le communiqué sorti par ladite direction, mettra son séjour à profit pour échanger avec son homologue guinéen sur les sujets d’intérêt commun entre les deux pays. Les dernières évolutions de la situation politique togolaise, avec en toile de fond, le démarrage du recensement électoral malgré le boycott lancé par la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, ne seront pas en reste.

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