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Que les 60 ans d’indépendance de la Guinée soient le soleil du renouveau d’une autre Afrique (Fondation Pax Africana)

Publié le jeudi 4 octobre 2018  |  PAX AFRICANA
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Session d`ouverture du 53e Sommet ordinaire des chefs d`Etat de la CEDEAO à Lomé
Lomé, le 31 juillet 2018. Address Hôtel 02 Février. Session d`ouverture du 53e Sommet ordinaire des chefs d`Etat et de Gouvernement de la CEDEAO en présence des délégations des 15 pays membres. Au menu de cette session: examen de plusieurs rapports axés sur la création d`une monnaie unique, la situation politique au Mali, en Guinée-Bissau et au Togo. Cette session d`ouverture a connu la prestation de serment de Kassi Brou et de 5 juges de la Cour de justice de la CEDEAO.
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Après le «oui» du Togo pour l’indépendance le 27 avril 1958, alors même qu’il était sous l’administration de la France et sous la tutelle de l’ONU, surviendra le 28 septembre 1958 le «Non» de la Guinée à la Communauté française. Deux dates (le 27 avril 1958 et le 28 septembre 1958) désormais historiques dans la marche héroïque et courageuse des Peuples de l’Afrique francophone vers leur accession à la souveraineté internationale.


Que sont devenus tous ces milliers de militants africains, qui de chaque coin du Continent, étaient prêts, telle une escadrille à rallier Conakry avec la volonté de relever un défi, de remplir la mission d’une vie, celle de servir à partir de la Guinée meurtrie, l’ensemble du Continent afin qu’il se relève, qu’il se mette debout après les longues années d’humiliation, de reniements et d’espoirs perdus, campant cette «Négraille inattendûment debout» dont parlait Aimé Césaire?

Qu’est donc devenu le Peuple Africain de septembre 1958? Alors que l’on commémore le 28 septembre, un symbole pour l’ensemble de notre continent, qu’il vous en souvienne : le 28 septembre 1958, la Guinée disait «Non» au référendum sur le projet de Constitution proposé par le général Charles de Gaulle, portant ainsi un coup cruel à l’idée d’une Communauté franco-africaine en gestation, seul territoire parmi les colonies françaises d’Afrique de l’époque à prendre le chemin de son indépendance prononcée le 2 octobre 1958.


Il y a donc 60 ans que le premier Président de la Guinée, le camarade Sekou TOURE, a exprimé ce «NON» inoubliable par une formule qui est à jamais gravée dans l’Histoire : «Il n’y a pas de dignité sans liberté : nous préférons la liberté dans la pauvreté à la richesse dans l’esclavage».


Six décennies plus tard, des efforts ont certes été accomplis en matière de planification et d’exécution des chantiers du développement en Guinée comme dans les Républiques d’Afrique francophone qui sont nées dans la vague des indépendances de 1960. Cependant, les défis du développement restent entiers en Afrique, tout particulièrement en Afrique francophone. Il est vital et primordial de s’y attaquer hic et nunc avec détermination et efficacité, en leur appliquant la primeur des solutions endogènes désormais connues tout en tirant profit des fruits de la coopération internationale multidimensionnelle qui s’offre à l’Afrique contemporaine.

PAX AFRICANA souhaite bon anniversaire au peuple de la Guinée.


Fait à Lomé, le 04 octobre 2018


Ayant pour fondateur Edem K. KODJO (ancien Secrétaire général de l’OUA -devenue Union Africaine-, deux fois Premier Ministre du Togo, Membre fondateur de la CEDEAO, ex-Membre du Groupe des Sages de l’UA, «Prix Jugurtha» 2018), «PAX AFRICANA» est une Fondation à but non lucratif à vocation internationale dont l’objectif essentiel est de garantir la paix et le développement en Afrique par la construction de l’Unité du Continent. «PAX AFRICANA» est basée à Lomé (capitale du Togo, en Afrique occidentale).
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