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Togo: «Non C’est Non», les femmes dénoncent les violences et abus exercés sur elles

Publié le vendredi 5 octobre 2018  |  Societe Civile Media
Alice
© Autre presse par Societe civile media
Alice Goza, présidente de l’Association Internationale des Femmes et Jeunes Leaders (AIFJL), une des participantes au sit-in
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GF2D, REFED/S, AGPEF Togo, Alere Yike, les Filles À l’Ecole, Zonta Club Lomé Millénium, Alafia Jeunes, AIFJL, Mouvement Girls’ Motion, Simples Citoyennes, VED France, ROAGELF-TOGO, SEMA, Association des Guides du Togo, Sourire Ensemble – Association, Sant’Egidio Togo…elles étaient plusieurs ONG et associations à effectuer un sit-in de quelques minutes ce jeudi 4 octobre devant le ministère togolais en charge de la Promotion de la Femme. Habillées en violet et arborant des pancartes, des femmes issues de ces organisations sont allées dénoncer les violences et abus exercés sur leurs « sœurs » à l’appel du Collectif « Non C’est Non ».

En effet, des vidéos montrant un homme tentant d’imposer à une jeune fille en pleurs des relations sexuelles par voie anale ont défrayé la chronique et ont été abondamment relayé il y a quelques semaines sur les réseaux sociaux ; suivies des jours plus tard par d’autres vidéos du même genre exposant la nudité des filles. Ces actes vont à l’encontre du respect de la dignité humaine en général, et celle de la femme en particulier. Ces faits et d’autres plus graves encore sont devenus répétitifs dans la société togolaise. En conséquence, un collectif dénommé « Non C’est Non » a été mis sur pied afin de mener des actions concrètes pour arrêter ce qui est sur le point de devenir un véritable fléau social. Le sit in de ce matin était l’une de ces actions.

«Le Réseau des Femmes et Développement des Savanes REFED/S adhère à la présente action pour attirer l’attention des premières autorités de notre pays (d’abord notre Ministre) sur la banalité avec laquelle ces vidéos, images, audios, sont publiés et partages sur les réseaux sociaux sans prendre en considération les conséquences émotionnelles et psychosociales que cela pourrait occasionner auprès des victimes (survivantes) et même sur les enfants qui regardent ces images. Que la Justice se saisisse de ce dossier et ouvre une enquête pour identifier les auteurs de ces actes et rompre avec l’impunité de ces infractions à caractère sexuel en les punissant selon la loi», demande Confort Kabissa, présidente du REFED/S.

«Le viol a des répercussions psychologiques sur les victimes dont la plupart sont des femmes. C’est d’ailleurs l’une des causes de leur faible participation en politique », pense de son côté Floriane Acouetey, Sociologue et membre de l’association ‘‘Simples Citoyennes’’ qui promeut l’implication de la femme dans les instances de décision ainsi que la participation des femmes en politique. Ainsi, a-t-elle répondu à l’appel du « Collectif Non C’est Non » ce jeudi matin.

«Le viol détruit la vie » ; « le viol n’est pas une honte, parlez-en », « le viol est un crime », « j’ai le droit de refuse », tels sont les messages qui figuraient sur les pancartes que brandissaient ces femmes.
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