Le gouvernement a décidé en Conseil des ministres de ce mercredi 3 octobre que le Directeur général de la Police nationale commande la Force Sécurité Elections (FOSE 2018).
Têko Koudouwovoh, Directeur général de la Police nationale, est nommé commandant de la FOSE 2018. Il a deux adjoints : le Commissaire divisionnaire de Police Mikidjiebe Balate et le Lieutenant-Colonel Saparapa Ibouraïma.
Le Commissaire divisionnaire de Police Mawulé Têko Koudouwovoh connait bien les rouages de ce poste pour avoir déjà commandé la Force Sécurité Elections Législatives (FOSEL) en 2013 et la Force Sécurité Elections Présidentielles (FOSEP) en 2015.
Composée de 8000 agent issus de la Police et de la Gendarmerie et placée sous la supervision de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), la FOSE 2018 est chargée de sécuriser le déroulement du processus électoral. Concrètement, elle est appelée à maintenir la paix, assurer la sécurité ainsi que la libre circulation des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national avant, pendant et après les scrutins. Ses membres vont assurer la sécurité des lieux de meeting, de manifestations publiques pendant la campagne, des bureaux de vote, des candidats, des commissions électorales, des chefs de partis politiques, le matériel électoral, entre autres.
Selon le gouvernement, «La création et le déploiement de la "Force Sécurité Election 2018" ne remet pas en cause les missions traditionnelles dévolues aux forces de défense et de sécurité ».
Il est attendu de cette FOSE, de s’employer pour maintenir ou rétablir l’ordre public en relation avec l’organisation des élections tout au long du processus électoral (le recensement, la campagne, les opérations de vote, le dépouillement et la proclamation des résultats ».
Le recensement a commencé le lundi 1er octobre dernier. La Coalition des 14 partis de l’opposition appelle au boycott. La Commission Electorale Nationale Indépendante, de son côté, poursuit son travail.