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Togo: manifestation pour la libération d’opposants

Publié le vendredi 5 octobre 2018  |  AFP
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
1er jour des 2 journées de manifestations synchronisées de l`opposition dans plusieurs villes du Togo
Lomé, le 20 septembre 2017. Préfecture d`AGOE. La mobilisation de l`opposition de ce jour est très loin de celle des 6 et 07 septembre 2017, mais la tonalité du discours est intacte. L’opposition exige toujours entre autres le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et la libération de tous les détenus politiques depuis le début des manifestations. L’opposition s’oppose aussi à l’organisation d’un référendum sur le projet de loi introduit à l’Assemblée par le Gouvernement.
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Plusieurs milliers de personnes ont participé vendredi à une marche à Lomé pour demander la libération des personnes arrêtées pendant les grandes manifestations de l’opposition depuis un an au Togo.


A l’appel du Front Citoyen "Togo Debout" (FCTD) - qui rassemble de nombreuses organisations de la société civile togolaise - les manifestants ont sillonné la capitale, scandant des slogans hostiles au pouvoir.

Au milieu de la foule, étaient présents des figures comme Jean Pierre Fabre, chef de file de l’opposition et Brigitte Adjamagbo-Johnson, coordinatrice de la principale coalition de l’opposition, regroupement de 14 partis.


"Nous sommes dans la rue pour mettre la pression sur les autorités, afin que les personnes arbitrairement détenues dans le cadre des manifestations, soit libérées immédiatement et sans condition", a déclaré à l’AFP Raphaël Kpandé-Adzaré, un porte-parole du FCTD.

"Aussi longtemps que l’autorité ne satisfaira notre demande, nous allons continuer la pression", a-t-il averti. Selon Jean-Pierre Fabre, une cinquantaine de personnes sont toujours détenues dans les prisons togolaises depuis les manifestations organisées ces derniers mois par la coalition pour demander la démission du président Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005 après avoir succédé à son père, qui a lui-même dirigé le pays pendant 38 ans.


L’opposant Nicodème Ayao Habia, président du parti d’opposition Les Démocrates, bouclait quant à lui vendredi son 17è jour de grève de la faim "en lieu sûr" pour les mêmes motifs, selon son conseiller en communication Achille Mensah.

L’ancien député, avait quitté mardi devant l’ambassade du Ghana - pays médiateur de la crise poilitique togolaise - à Lomé, sa santé s’étant dégradée.


ek/cl/jpc



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