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Togo - Les faiblesses des politiques agricoles

Publié le mardi 9 octobre 2018  |  LomeChrono
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© aLome.com par Parfait
Colonel Ouro Koura Agadazi, Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique dans le Gouvernement Klassou I
Lomé, le 29 juin 2015. Parlement du Togo. Le Gouvernement Klassou I en scelle.
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Comme annoncé, la Convergence globale des luttes pour la terre et l’eau (CGLTE) a rendu public son rapport sur les politiques agricoles au Togo ce mardi 9 octobre 2018 à Lomé. Cette organisation décrit dans son document un monde agricole en situation de précarité tout en formulant une batterie de recommandations.

Le gouvernement mène plusieurs actions à travers des projets visant à améliorer la situation des paysans, des agriculteurs. Le but est d’augmenter la productivité et donc le rendement. Ces différentes initiatives ont permis d’avoir une sécurité alimentaire. Paradoxalement, le monde rural est le plus frappé par la pauvreté au Togo. 68,7% contre 55,1% sur le plan national.

Cet état de chose a conduit la Convergence globale des luttes pour la terre et l’eau à faire une étude des politiques agricoles. L’objectif est de relever les insuffisances et proposer des solutions concrètes.
En résume, le monde agricole, généralement, n’est pas associé aux politiques décidées par les autorités. Il « subit plutôt qu’il ne maitrise les politiques qui le concernent et ne prend souvent pas part à leur élaboration sachant que les producteurs se sentent délaissés et mal représentés par les OP et les OSC ».

L’inaccessibilité des projets à cause des lourdeurs administratives, leurs critères trop sélectifs, le manque de vision claire relative à la souveraineté alimentaire, sont d’autres insuffisances relevées dans le rapport.

Le changement climatique bouleverse le système agricole et rend les agriculteurs plus vulnérables. Le foncier est l’autre problématique à laquelle ils font face.

Face à cette situation, la CGLTE demande une meilleure implication des producteurs dans l’élaboration des projets qui doivent émerger de la base, une amélioration du suivi des projets sur le long terme et l’accompagnement durable des producteurs, une adoption d’une vision à long terme de la politique agricole avec des objectifs de souveraineté alimentaire et le respect de l’environnement clairement définis.

Elle souhaite également la sécurisation de l’accès à la terre pour les producteurs avec une place particulière accordée aux femmes, la lutte contre l’accaparement des terres, la création d’une banque agricole, entre autres.

A.H.


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