Constitution du fichier électoral/Interview du coordonnateur du centre national de traitement des données, M. ANDJAO Tcha-kpohu

Publié le mercredi 10 octobre 2018 | CENI

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La CENI a organisé sur le site du CETEF Togo 2000 une opération de simulation du recensement en situation réelle
Lomé, le 23 septembre 2018. Site du CETEF Togo 2000. La CENI a organisé une opération de simulation du recensement en situation réelle. Pr Kodjona KADANGA, Président de la CENI, s’est prêté en premier à l’opération de simulation en étant le pétitionnaire zéro, c’est-à-dire la première personne qui a sollicité son inscription sur une liste électorale.

Invité : M. ANDJAO Tcha-kpohu, Coordonnateur du Centre National de Traitement de Données (CNTD)

1- Qu’est-ce qu’un kit d’enregistrement biométrique ?

Le kit d’enregistrement est un ensemble de composants dont les fonctionnalités permettent d’enregistrer des données relatives aux futurs électeurs. Le kit sert donc à collecter les informations fournies par le citoyen qui se présente à l’enrôlement (nom, prénom, adresse, profession…)
Le kit est biométrique en ce qu’il permet de recueillir des données liées aux pétitionnaires comme la photo, les empreintes digitales, qui, comme vous le savez, sont unique pour chaque être humain.

2- Etes-vous satisfaits de cette démonstration de recensement électoral en situation réelle ?

Il est trop tôt à ce stade pour parler de satisfaction parce qu’il y a plusieurs phases. Nous venons de voir néanmoins, à succès, celle de la collecte de données et de l’impression des cartes pour les électeurs.
La simulation se poursuivra avec la centralisation des données collectées, la constitution du fichier électoral et le traitement pour ôter les éventuels doublons.
Nous sommes confiants. Nous sommes prêts pour démarrer le recensement électoral suivant le calendrier prévu.

3- Que diriez-vous à ceux qui pensent et croient que les kits d’enregistrement biométriques peuvent faire l’objet de manipulation frauduleuse ?

Aucune manipulation détournée de l’objet initial n’est possible. Il y a plusieurs niveaux de sécurité. Chaque kit est individualisé par un code de configuration unique et ne peut être initialisé qu’avec deux opérateurs de saisie, le président et le rapporteur du CLC qui sont de sensibilités politiques différentes et un technicien ; tous avec leurs empreintes digitales.
Aucun acteur ne peut faire tourner le kit tout seul. L’enrôlement des électeurs intègre aussi les empreintes des électeurs qui sont vérifiées pour empêcher qu’une personne puisse se faire enregistrer plusieurs fois sur le même kit.

L’opération se poursuivra pour supprimer les doublons concernant l’hypothèse d’électeurs qui se seraient fait enregistrer dans plusieurs centres de recensement et de votes. ... suite de l'article sur Autre presse

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