Togo - La raison humaine a fini par avoir raison et amène finalement la hiérarchie militaire du camp du 2e régiment d'infanterie militaire d'Adidogomé à dégager les pneus qui sont posés sur la principale route Lomé-Kpalimé et qui sont sources d'accidents à répétition.
En effet, sur ce tronçon, il se passe des choses anormales relatives au non respect du code de la route. Ajouté à ce phénomène déjà inquiétant, l’on retrouve à certains endroits, des pneus qui sont érigés en plein milieu de la route, réduisant ainsi la voie, déjà trop exigüe.
L’ancien député de l’union des forces du changement, l’Honorable TSIMESSE Gbéya s’est longtemps soulevé contre cette façon de redresser la circulation à l’aide des pneus.
Plus d’une fois, l’ancien élu du peuple a adressé des courriers au chef-corps du camp du 2ème régiment d’infanterie d’Adidogomé, aux différents ministres de la sécurité et de la protection civile, aux différents chefs d’Etat Major des FAT, au ministère des transports routiers et même au Président de la république, pour leur faire part des dangers encourus par les usagers de la route, en ces lieux justement où sont dressés les pneus, plus précisément en face du camp d’Adidogomé et au poste du contrôle de Sanguéra.
En plus de cette voie de prédilection, le député a eu a organiser des débats à l’hémicycle autour du sujet, mais n’aura pas gain de cause durant son mandat.
On se rappelle que même après sa sanction lors des dernières élections législatives du 25 juillet 2013, Tsimesse Gbéya a eu à adresser de nouveaux courriers aux autorités togolaises, se préoccupants à nouveau du bien-être des populations de sa circonscription.
Cette énième intervention de l’ancien député et ex-trésorier adjoint de l’UFC semble toucher enfin les cœurs des décideurs du pays. Enfin, des ralentisseurs ont été érigés en face du camp d’Adidogomé, en remplacement des vieux pneus qui avaient pour longtemps perturbés la libre circulation des usagers à cet endroit et créés parfois des accidents de la route.
Il ne reste qu’à élargir cette action au niveau du poste de contrôle de Sanguéra pour la même cause. Vivement que le ministre de la sécurité et de la protection civile prenne le problème des citoyens à bras le corps pour sauver ce qui peut l’être.