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Boukpessi : ‘Si la coalition et l’UFC ne se mettent pas d’accord, c’est leur problème’

Publié le vendredi 12 octobre 2018  |  Global ACTU
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La CENI a organisé sur le site du CETEF Togo 2000 une opération de simulation du recensement en situation réelle
Lomé, le 23 septembre 2018. Site du CETEF Togo 2000. La CENI a organisé une opération de simulation du recensement en situation réelle. Pr Kodjona KADANGA, Président de la CENI, s’est prêté en premier à l’opération de simulation en étant le pétitionnaire zéro, c’est-à-dire la première personne qui a sollicité son inscription sur une liste électorale.
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Le pouvoir togolais ne se sent pas concerné par le problème qui bloque depuis quelques jours la recomposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), tel que recommandé par le comité de suivi chargé de la mise en œuvre de la feuille de route de la CEDEAO.

Pour Payadowa Boukpessi, le ministre en charge de l’administration territoriale, l’Union des forces de changement (UFC) est un parti politique d’opposition parlementaire. Pour la gouverne de ceux qui disent que ce parti n’en est pas un, le ministre rappelle que l’UFC de Gilchrist Olympio, malgré l’accord qu’il a scellé avec le parti au pouvoir il y a 8 ans et sur la base duquel elle participe à tous les gouvernements depuis ce temps, a siégé en 2010, 2013 et 2015 à la CENI en tant que l’un des 5 représentants de l’opposition parlementaire.

«Ceux qui parlent aujourd’hui étaient avec l’UFC. Ils ont toujours travaillé ensemble avec l’UFC. C’est en 2018 qu’on se lève pour dire le contraire ? Si l’UFC et la coalition ne se mettent pas d’accord pour que l’UFC laisse sa place à la CENI, c’est leur problème», dit le ministre dans une interview accordée à la télévision béninoise Canal 3.

Selon lui, le code électoral n’a pas prévu de renvoyer un membre de la CENI et tant que celui-ci ne démissionne pas, l’Assemblée nationale n’aura pas le pouvoir de désigner un autre membre à sa place.

Et cette crise dans la crise n’arrêtera pas le gouvernement, a-t-il prévenu. Les élections législatives se tiendront le 20 décembre prochain, soutient-il. Le pouvoir de Faure Gnassingbé estime qu’il n’y aura aucune dérogation à cette date fixée par les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO. Et ceux qui pensent à un éventuel blocage, ont tort.

Que la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, protagoniste de la crise politique, y va ou pas, ces élections auront bel et bien lieu à bonne date, a-t-il ajouté, arguant qu’il y a 114 partis politiques au Togo et 14 se sont coalisés. «On ne va pas croire que les 100 autres partis ne sont pas de l’opposition», pense M. Boukpessi.

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