Lomé — La nécessité d’aider les agriculteurs togolais à « quadrupler » leur quantité de légumes produits par hectare, est à la base d’une séance de travail et de formation des formateurs techniques agricoles qui s’est ouverte ce mercredi à Lomé, afin de les outiller sur les meilleures techniques d’irrigation à mettre en œuvre pour y arriver.
Issue du partenariat entre les Etats togolais et Israélien, cette rencontre vise à former les professionnels du secteur agricole, afin que par leurs nouvelles « compétences », ils puissent participer au développement socio-économique du pays à travers une agriculture plus structurée et plus rentable.
« L’agriculture joue un rôle important dans le développement du Togo, mais il rencontre certains défis, face auxquels nous mettons en œuvre des actions pour augmenter les productivités agricoles et améliorer la sécurité alimentaire », a souligné le ministre de la planification Mawussi Djossou Sémodji, pour insister sur le bien-fondé de cette initiative.
« Cette rencontre est une opportunité pour vulgariser les techniques agricoles nouvelles et à la pointe, à travers le partage d’expériences israéliennes », a-t-il ajouté, tout en saluant la « sollicitude » de la République d’Israël à porter des appuis au gouvernement togolais.
Pour Oded Halamit, officier de développement agricole de l’agence nationale de la coopération israélienne, cette formation va « montrer aux formateurs les techniques d’irrigation du goutte à goutte et comment administrer les fertilisants aux plantes quand il faut, et où il faut, à travers l’irrigation ».
« Nous voulons faire un transfert de compétences à ces personnes qui à leur tour vont transmettre les connaissances reçues à toute la population », a-t-il ajouté.
Cette formation n’est qu’un volet de la coopération entre le Togo et Israël, qui se traduit également par l’envoi des diplômés togolais en Israël pour des stages de perfectionnement afin qu’à leur retour ils fassent booster les productions agricoles par les connaissances acquises.
Après Lomé, une autre séance de formation se tiendra également à Tové (120 km au nord-ouest de Lomé), pour « vulgariser » ces connaissances aux points focaux, afin que l’information atteigne tous les cultivateurs.