Les avocats, membre du barreau, ont fait leur rentrée solennelle 2018-2019 le vendredi dernier au siège de l’Ecobank à Lomé. Elle a été placée sous le signe de l’éthique professionnelle et de la compétitivité.
C’était l’opportunité pour les avocats de renforcer les liens professionnels, partager leurs expériences et d’aller à la rencontre de leurs clients. C’est également une aubaine de la tenue d’une conférence de stage au profit des jeunes robes noires.
Selon Togo-Presse N°10393 du 16 octobre 2018, « le bâtonnier M. Rustico Lawson-Banku, a fait savoir que la rentrée du barreau est un moment de célébration de l’éloquence, de la mise en avant des stagiaires et des jeunes de la corporation ».
Une conférence de stage a suivi la phase de la cérémonie protocolaire. Elle a été animée par des avocats chevronnés venus du Togo et du Bénin. « Les débats ont porté sur les évolutions déontologiques, les particularités du droit du commerce électronique, le contentieux de la saisie immobilière, le secret professionnel, l’obligation de signalisation des opérations suspectes dans la lutte contre le blanchiment d’argent, etc. », rapporte le confrère.
Me Rustico Lawson-Banku a, en outre, insisté sur le fait qu’il faut donner les moyens aux avocats togolais de contribuer au développement. Cela nécessite, a-t-il ajouté, que ces derniers respectent scrupuleusement l’éthique et les textes qui réglementent la corporation. « La déontologie de l’avocat est l’ensemble des règles morales et éthiques qui régissent la profession et nul avocat n’a le droit de s’en écarter », rappelle le bâtonnier.
Le ministre de la Justice et des Relations avec les Institutions de la République, Pius Agbétomey, présent à l’ouverture des travaux, de son côté, a indiqué que « la profession d’avocat constitue une communauté qui transcende tous les clivages et les barrières géographiques ».
L'autorité politique a invité les uns et les autres à mieux appréhender le foncier considéré aujourd'hui comme une bombe à retardement dans la société togolaise. « … la terre est devenue, de nos jours un objet de convoitise et de spéculation malsaine qui engendre litiges et conflits individuels ou collectifs sans borne et sans commune mesure », alerte-t-il.