Togo - Il y a une semaine jour pour jour, le gouvernement togolais a décidé l’augmentation du prix des carburants. Une décision que d’aucuns surtout les 15 organisations de la société civile et syndicats signataires d’une déclaration dont Telegramme228 a reçu copie, jugent toujours cavalière et pensent qu’elle ne tient pas compte de la souffarnce des Togolais.
Selon ABEJ, Association Togolaise des Consommateurs(ATC), ATDPDH, Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo(CACIT), CRAPH, Fédération Togolaise du Bois et de la Construction (FTBC), Ligue des Consommateurs du Togo(LCT), Ligue Togolaise des Droits de l’Homme(LTDH), MMLK la voix des sans voix, SAINTJOP, Synergie des Travailleurs du Togo (STT), Syndicat National des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT), Union Nationale des Syndicats Indépendants du Togo (UNSIT), VISIONS SOLIDAIRES, et WILDAF-TOGO, « cette nouvelle hausse intervient à un moment critique et il est fort regrettable que les OSC n’aient pas été associées à la décision afin d’étudier avec le gouvernement d’une part les fluctuations des prix et, d’autre part les conséquences d’une telle mesure sur le panier de la ménagère ». Elles disent condamner « avec véhémence cette façon cavalière de prendre une décision aussi importante que la hausse des prix des produits pétroliers ».
Ces regroupements demandent au gouvernement dans la foulée « de revenir sur sa décision » et convient « par ailleurs, les populations à rester à l’écoute pour les actions futures ».
Elles faisaient cette déclaration rendue finalement publique hier au terme d’une réunion tenue dès les lendemains de l’augmentation au siège de la Ligue Togolaise des Droits de l’Homme (LTDH). Au cours de cette rencontre, il a été question pour ces dernières avant d’en arriver là, de faire « l’état des lieux des problèmes socio-économiques auxquels font face les populations togolaises notamment les conséquences des incendies des deux plus grands marchés du Togo qui ont des répercussions graves sur les activités économiques, la situation précaire du corps enseignant, du personnel de la santé ainsi que d’autres couches socioprofessionnelles avec leurs mouvements d’humeur ». Et comme conclusion tirée, « au regard de la cherté de la vie que subissent toutes les couches sociales alors qu’elles attendent plutôt du gouvernement une planche de salut, l’annonce de la nouvelle augmentation des prix des produits pétroliers est perçue comme un coup fatal ».
P.S, Lomé
