Le bien-fondé de l’opération « Entonnoir » qui consiste pour des forces de l’ordre spéciales de saisir du carburant frelaté exposé à la vente au bord des artères, a été démontré sur une radio locale jeudi par le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Yark Damehame.
« L’opération est en train de réussir parce qu’on voit rarement les bouteilles d’essence exposées au bord de nos rues comme cela se passait dans le passé », a expliqué le ministre qui a ajouté que mis à part les quelques incidents avec les journalistes, « on commence par sentir l’effet positif de l’opération qui date de quelques années ».
Ce n’est que de cette manière qu’on peut restaurer l’autorité de l’Etat et les conséquences économiques « inimaginables » que comporte cette vente « illicite » de carburant.
Toutefois, a-t-il expliqué, pour les endroits de l’intérieur du pays où des stations d’essence ne sont pas encore implantées, des discussions ont été menées avec les compagnies pétrolières sur les différentes possibilités, notamment la création des points de vente avec des « cuves ».
« Nous avons échangé avec les compagnies pétrolières et elles sont disposées à créer des points de vente avec des cuves même si ce n’est pas une station en tant que tel. Mais, ce sera ces compagnies qui ravitailleront », a-t-il mentionné.
Tel est le cas par exemple, le long de la route nationale n° 1, et de Tohoun à Elavagnon, a-t-il ajouté.
L’opération « Entonnoir » est une idée de l’ancien ministre de la Sécurité et de la protection civile, Mohammed Atcha Titikpina.
S’il est vrai que les points d’exposition du carburant ne sont plus très visibles à Lomé, à l’intérieur du pays, ces points sont légion.
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