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Afrique subsaharienne : de 32,4% en 2014 le ratio moyen de la dette publique au PIB est passé à 45,9% en 2018 (WEF)

Publié le vendredi 19 octobre 2018  |  Agence Ecofin
5ème
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
5ème séance plénière de la 2ème session ordinaire de l’Assemblée nationale consacrée au vote de la loi de finances rectificative, gestion 2017
Lomé, le 21 novembre 2017. La 5ème séance plénière de la 2ème Session ordinaire de l’Assemblée nationale a été consacrée au vote la loi de finances rectificative, gestion 2017. Avec ce vote, la loi de finances s’équilibre à 1.412 milliards en dépenses et en recettes contre 1.227 milliard initialement prévus. L’adoption de cette loi de finances rectificative ouvre la voie à l’étude du budget de l’Etat exercice 2018 dont les travaux en Commission commenceront incessamment. L`argentier du Togo, Sani Yaya.
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L’Afrique subsaharienne a enregistré une hausse de son ratio moyen de la dette publique par rapport au PIB entre 2014 et 2018, passant de 32,4% à 45,9%. C’est ce qu’a indiqué un rapport du World Economic Forum, publié le mercredi.

Selon les auteurs du rapport, cette augmentation est due à la tendance des dépenses publiques après la période 2004-2014 qui a enregistré une réduction continue de la dette publique de la région.

«Après la fin du super cycle des matières premières en 2015, les recettes publiques ont diminué, mais les dépenses publiques n'ont pas suivi », a, à cet effet, indiqué l’étude.

Si certains pays comme le Botswana (avec une dette à 15,6% du PIB) ont réussi à garder le contrôle de leurs finances, certains autres n’ont pas réussi à réaliser le même exploit.

Ainsi, la dette zambienne a doublé entre 2014 et 2015 pour se fixer actuellement à 65,5% du PIB ; celle de l’Angola est passée de 32,9% en 2013 à 79,8% en 2016, tandis que la dette mozambicaine est passée de 53,1% à 118,7%.

Pour les experts, cette difficulté de la plupart des économies de la région à s'adapter à la baisse des recettes et à gérer la politique budgétaire aura « des conséquences imminentes sur l'attraction des investissements privés et la disponibilité des ressources publiques, les capitaux nécessaires pour développer l'infrastructure, améliorer le système éducatif et fournir des services sociaux ».

... suite de l'article sur Autre presse




Pour doper sa croissance, l`Afrique doit davantage investir dans le capital humain (Albert Zeufack de la Banque Mondiale)
Publié le: 9/10/2018  |  aLome.com Radio

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