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Togo : le PSDT estime que le pouvoir dénie aux Togolais le droit de vivre heureux

Publié le lundi 22 octobre 2018  |  GLOBAL ACTU
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Le PSDT se prononce sur la crise des réformes au Togo
Lomé, le 09 janvier 2018. Siège du PSDT à Nukafu. Présentation des vœux du nouvel an du Parti Social démocrate du Togo (PSDT) au peuple togolais, à travers une conférence de presse. Occasion pour le 1er responsable du parti de se prononcer sur la crise qui secoue le pays depuis le mois d’août 2017. Selon Laurent Lawson, l’issue de la crise ne saurait se trouver "dans le départ de Faure GNASSINGBE du pouvoir, mais le départ du parti UNIR du pouvoir. Si on se contente de faire partir l’actuel Chef de l’Etat, son parti trouvera un substitut pour faire perdurer le système". Laurent Lawson
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Le Parti social démocrate du Togo (PSDT) se sent très préoccupé par la situation politique qui prévaut au Togo. Dans une nouvelle réaction dont copie est faite à Global Actu, le premier responsable de ce parti politique pense qu’il y a quelque d’ « incroyablement pourri » au Togo pour que les acteurs du théâtre politique livrent les populations à une souffrance sans fin.


A en croire Laurent Lawson, le premier secrétaire du PSDT, il n’est de doute que les tenants du pouvoir engagent le pays dans un processus électoral dont l’aboutissement est bien connu : une aggravation de la crise politique qui assombrit l’avenir du pays.

«L’exclusion de l’opposition du processus électoral, les tentatives d’intimidation, le harcèlement et les violences avec voie de fait sur les militants de l’opposition à l’intérieur du pays et la fermeture de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à l’opposition, n’augurent pas des élections paisibles », lance M. Lawson.

Il poursuit en disant qu’organiser des élections le 20 décembre prochain, est « délétère », «dangereux » et « mortifère» au vu, souligne-t-il, de l’histoire politique émaillée de violences ‘meurtrières’ et ‘chaotiques’ qu’a le Togo.

Le problème de fond au Togo, lance Laurent Lawson, loin d’être un problème de constitution, est plutôt celui d’un système et d’un personnel politique dont le renouvellement devrait apporter du sang frais pour panser et repenser le vivre ensemble, bâtir un Etat viable et implémenter un nouveau système qui prend en compte l’histoire nationale, la géographie, la géopolitique, l’humain et le climat.


«En déclenchant unilatéralement et avec précipitation le processus électoral, au mépris des accords politiques sous l’égide de la CEDEAO, en refusant de faire les réformes institutionnelles et constitutionnelles, le pouvoir en place dénie aux Togolais le droit de vivre heureux et d’aspirer à vivre dans un pays de paix », indique le PSDT.

Pour toute solution, ce parti politique propose que la classe politique prenne le temps de faire toutes les réformes, au lieu de se focaliser sur la seule recomposition de la CENI.

Autrement dit, souligne le PSDT, le recensement électoral ne peut être que l’aboutissement en aval de toutes les mesures à prendre en vue de l’organisation d’une élection au Togo et l’organisation des élections prochaines ne doit se situer que dans le cadre des réformes.

En matière de réformes constitutionnelles, on insiste ici sur le mode de scrutin uninominal à 2 tours pour l’élection présidentielle, la limitation à 2 du nombre de mandats présidentiels, les conditions d’éligibilité du Président de la République et les modalités de désignation et les prérogatives du Premier ministre.

Pour ce qui concerne les réformes institutionnelles, le PDST note utile la recomposition de la Cour constitutionnelle, de la CENI, de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) et de la Cour des comptes.

Pour ce qui est des réformes électorales, le PSDT pense à un nouveau découpage électoral et à un mode de scrutin uninominal majoritaire à 2 tours pour les élections législatives, un nouveau recensement national, la délivrance de document de naissance, du certificat de nationalité et de la carte nationale d’identité pour tous les Togolais qui n’en ont pas. Tout ceci sera suivi d’un recensement électoral.


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Togo: Consensus autour de la recomposition de la CENI en attente de matérialisation (Kassi Brou)
Publié le: 8/10/2018  |  aLome.com Radio

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