Le gouvernement s’est engagé à mettre en œuvre les recommandations formulées par la Commission ‘Vérité, justice et réconciliation’. L’Union européenne est prête à apporter son concours.
‘Notre mission n’est pas de conduire la voiture, mais nous pouvons faire le plein pour gagner en puissance et en rapidité’, explique par une métaphore le Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Togo, Nicolas Berlanga-Martinez (photo).
Republicoftogo.com : L’UE semble porter un intérêt particulier à la réconciliation
Nicolas Berlanga-Martinez : C’est une question importante pour l’apaisement du Togo. C’est pourquoi nous sommes prêts à apporter notre appui pour la mise en œuvre des recommandations.
Je dis souvent que l’Union européenne n’a pas pour vocation de conduire la voiture, mais elle peut mettre de l’essence dans le moteur pour que le dynamisme de ce processus puisse s’accélérer.
Les droits de l’homme, l’Etat de droit et la démocratie constituent les piliers de la politique étrangère de l’UE partout dans le monde.
Republicoftogo.com : La mise en œuvre des recommandations de la CVJR représenterait un lourd investissement que l’Etat n’est pas en mesure d’assumer seul
Nicolas Berlanga-Martinez : Si c’est un problème de ressources, l’Union européenne peut envisager d’apporter son soutien. Nous l’avons indiqué au gouvernement. C’est quelque chose que l’on peut examiner.