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Faure face à la difficile équation d’unification de la fratrie Gnassingbé pour la bataille de 2015
Publié le vendredi 24 janvier 2014  |  Le Correcteur


© AFP
Le président togolais Faure Gnassingbé en visite officielle en France
Le président togolais Faure Gnassingbé avec le président François Hollande


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Quoique élastique, la famille Gnassingbé s’est montrée soudée et solidaire à la mort de Eyadèma le 05 février 2005. Solidaire dans la bêtise humaine lorsqu’on se réfère aux massacres d’avril 2005 pour imposer Faure Gnassingbé au peuple Togolais. Cette sérénité a commencé par s’étioler à partir de 2007 avec l’éviction de Kpatcha Gnassingbé du gouvernement.

Tout a commencé avec l’entrée au gouvernement du Colonel devenu Général Atcha Titikpina au poste de ministre de la Sécurité et de la Protection Civile. Des sources bien informées rapportent que c’est d’ailleurs Kpatcha qui a demandé l’entrée au gouvernement de Titikpina et s’était même chargé de son look notamment en habillement étant donné que l’homme de Tchamba n’avait à son actif jusqu’en ce moment-là que sa carrière militaire. Paradoxalement, une fois au gouvernement, Titikpina s’est rapproché de Faure et n’hésitait pas à activer le feu. Il présentait Kpatcha comme étant « trop dangereux » et viserait le fauteuil de Faure. Très vite, la méfiance s’est installée dans la fratrie jusqu’à l’éviction de Kpatcha du gouvernement. La suite du feuilleton a été l’affaire d’atteinte contre la sûreté de l’Etat avec l’attaque meurtrière du domicile de Kpatcha dans la nuit du 12 au 13 avril 2009.
Kpatcha ainsi qu’une bonne dizaine des membres de la famille sont arrêtés et foutus en prison, le colonel Rock Balakiyem Gnassingbé qui était venu au secours de Kpatcha avec son groupement blindé, a été déchu du Régiment Blindé de Reconnaissance et d’Appui (RBRA) et renvoyé de l’Etat-Major où il résidait jusque-là. Le frère jumeau de Kpatcha, Toyi est très surveillé comme du lait sur le feu et son domicile a même subi de violentes perquisitions.
Entre temps, la sœur aînée de la fratrie, Tina a été expulsée de son domicile de Paris qui était considéré comme une propriété de Eyadèma. La famille Gnassingbé s’est retrouvée en lambeau.
Aux obsèques du frère aîné, Ernest, son fils dans son oraison funèbre a révélé que son père a été abandonné dans sa maladie jusqu’à mort s’en est suivie. En clair, du fait du manque d’a propos et du tact de Faure face aux allégations de ses courtisans et la fortune de leur défunt père, ce sont les ressentiments, la colère, l’indignation et les grincements de dents qui ont pris place au cœur de la famille présidentielle. Dans ces conditions, Faure est-il à même de recoller les morceaux pour ramener la paix dans cette famille partagée entre délices du pouvoir et la grande division ?

Pour son fauteuil, Faure à la recherche de la paix au sein du clan
Au regard de la misère faite à Kpatcha et co-accusés, il est peu probable que ses enfants et son épouse continuent de montrer de belles dents à Faure, ses enfants et ses femmes. Mais apparemment, il semble que impossible n’est pas Faure. C’est ainsi que le vendredi 27 décembre 2013 le jour même où il a renvoyé Titikpina, le diviseur commun de la famille, de l’Etat-Major des FAT, Faure Gnassingbé a initié une rencontre entre les filles et fils de feu Général Président Eyadèma au domicile de l’une de ses sœurs à Agoè-Cacavéli. Tout en reconnaissant ses manquements à l’origine du drame familial, Faure Gnassingbé serait engagé à ramener la paix et la cohésion au sein de la famille. Faure est-il sincère ? Quel sort pour Kpatcha emprisonné depuis cinq (5) ans ?
En l’absence de Rock en mission au Maroc, Kpatcha en prison et la grande sœur Yvonne pour des raisons non élucidées, quel crédit peut-on accorder à la démarche de Faure ? Autant de questions sans réponse qui font dire aux uns et aux autres que ce sont des rires jaunes affichés à la réunion de Cacavéli. Faure est tout simplement dans la dynamique pour l’élection présidentielle de 2015 et recompose des arguments pour la campagne électorale. Et c’est Eyadèma qui doit continuer de se retourner dans sa tombe à Pya.

Kokou AGBEMEBIO

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