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Le sol togolais est plus pauvre qu’avant

Publié le lundi 22 octobre 2018  |  AGRIDIGITALE
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Echanges croisés entre journalistes et communicateurs ouest-africains autour du phénomène de la dégradation des terres
Lomé, du 3 au 7 octobre 2016. Hôtel IBIS. Atelier sous-régional de renforcement des capacités des hommes et femmes de média et de communicateurs sur la thématique de Gestion Durable des Terres et des Eaux (GDTE) dans les pays SAWAP (Programme de la Banque Mondiale/FEM pour le Sahel et l’Afrique de l’Ouest -Sahel and West Africa Programme-). Atelier pratique s`inscrivant dans le cadre de la mise en oeuvre du BRICKS (Projet de Renforcement de la résilience par le biais de services liés à l’innovation, à la communication et aux connaissances) par le CILSS, l`OSS et l`UICN-PACO.
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Le sol togolais, premier facteur de production agricole est actuellement plus pauvre qu’avant, surtout en matière organique. Une matière qui vient des animaux et des végétaux à travers les résidus des récoltes.



Ce n’est pas agridigitale que le dit, plutôt Dr. KPEMOUA Kossi Essotina, Directeur Scientifique de l’Institut Togolais de Recherche Agronomique (ITRA).

"Pour plusieurs cultures, lorsqu’on fait la récolte, on prend aussi les résidus et le sol reste nu. Et cela agit énormément sur le rendement", déplore-t-il.

L’ITRA mène actuellement une étude pour scientifiquement déterminer la teneur du sol en azote (N), phosphore (P), potassium (K), Ph, surtout en matière organique au niveau de chaque région pour mieux agir sur les paramètres de correction afin d’améliorer les rendements.


Le compostage, une opportunité à saisir



En réalité, pour corriger la teneur en matière organique, il faut amener du compost (fumier) au sol.

Dr. KPEMOUA rapporte qu'il est recommandé d’avoir entre 5 et 10 tonnes de matière organique par hectare. Alors que le Togo dispose de 3.600.000 hectares de sols agricoles. Il faudrait donc produire en quantité et en qualité.

"Pour faire le compostage, on a besoin des résidus des végétaux et des digestions d'animaux. Il faut faire la fosse, mettre les résidus, apporter de l'eau, mouiller d'une manière et apporter les digestions d'animaux. Actuellement, il y a des substances qui aident à faire décomposer rapidement les résidus végétaux", renseigne-t-il tout en précisant qu’il existe plusieurs méthodes pour faire le compostage.


"C'est ce que utilisent les maraîchers du littoral dont le sol est très sableux. S'ils n'utilisaient pas ce compost, ils ne vont rien récolter quel que soit l'engrais qu'ils vont mettre. Mais, les quelques rares unités de production qui existent actuellement ne seront pas en mesure de fournir la quantité nécessaire au moment opportun", explique-t-il.

C'est pour cette raison qu’il exhorte l’entreprenariat agricole à s’engager pour que plusieurs méthodes de production de matière organique puissent se développer dans le pays pour qu’un jour on puisse parvenir à avoir la matière organique tout comme nous disposons de l’engrais minéral aujourd’hui.


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