Le sort de l’UFC à la CENI dans les mains CEDEAO après les nouvelles nominations parlementaires de ce lundi

Publié le lundi 22 octobre 2018 | aLome.com

© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
Point de presse sur la Zone 1 du recensement en présence des experts de la CEDEAO
Lomé, le 10 octobre 2018. Siège de la CENI. Recensement électoral au Togo. Point de presse sur la Zone 1 du recensement, en présence des experts de la CEDEAO. Au lendemain de la fin du processus du recensement dans la Zone 1, les membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ont animé un point de presse. Au menu, faire le point de la 1ère zone et repréciser le timing de la seconde zone. Dans la zone II, ce processus se déroulera du 17 au 24 octobre 2018. Le président de la CENI, Kodjona KADANGA, appelle les populations de ladite zone à une mobilisation massive. La zone I avait connu une prorogation de 24 heures pour permettre aux retardataires de se faire enrôler sur la liste électorale. Me J-C Homawoo, vice-Président de la CENI.

Le parlement a nommé ce lundi 4 des 5 membres restants de la CENI, l’UFC s’y accroche à son siège. C’est la principale information issue de la séance parlementaire tendue de ce jour. Au terme d’une séance parlementaire houleuse à volonté qui a connu deux suspensions ce lundi à Lomé, le Parlement a procédé à la nomination de 4 des 5 membres restants de la CENI, suivant les recommandations du 23 septembre dernier du Comité de suivi de la Feuille de route du 31 juillet de la CEDEAO. Il s’agit d’Edem Atantsi (ANC), Folly Teko (ANC), Kodzo Awudi (CAR) et de Pessinaba Yamba (ADDI).

La dernière place au titre de l’opposition parlementaire dans la CENI recomposée demeure occupée par l’UFC (via Jean-Claude Homawoo), en dépit des vives et longues protestations des partis parlementaires membres de la C14! In fine, c’est la proposition du Président du Parlement de couper la poire de la division parlementaire en deux, en nommant 4 des 5 membres de la CENI en attendant le sort du 5è siège, qui a prévalu. Les partis parlementaires membres de la C14 exigeaient ce lundi la nomination de l’intégralité des 5 membres restants de la CENI ou rien !

L’UFC persiste donc et signe. Le parti de Gil Olympio s’accrochera jusqu’au bout à son siège à la CENI. Le sort de ce siège est ainsi implicitement confié désormais à la CEDEAO. Selon l’esprit et la lettre du Code électoral, a rappelé le Président du Parlement togolais, l’Assemblée Nationale ne peut procéder à une nouvelle nomination pour le siège occupé par l’UFC que si le représentant de ce parti démissionne. «L’UFC ne démissionnera jamais de la CENI. Si cela arrive, j’arrêterai la politique», a défié Isaac Tchiakpé, conseiller de Gilchrist Olympio (Président National de cette formation).

La 2ème séance de travail du Comité de suivi des recommandations de la CEDEAO avait recommandé une recomposition paritaire de la CENI entre les parties au dialogue.

Edem G.