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«Nous voulons un Togo avec plus de liberté, plus de dignité humaine, plus de démocratie, plus d’Etat de droit», Professeur David Dosseh

Publié le mardi 23 octobre 2018  |  Full News
Colloque
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Colloque interdisciplinaire des Universités sociales du Togo et d`une équipe de chercheurs du Département de Philosophie de l`UL autour du thème: "Crise du pouvoir politique et développement en Afrique"
Lomé, du 02 au 03 mars 2018. Auditorium de l`Université de Lomé. Colloque interdisciplinaire des UST (Universités sociales du Togo) et d`une équipe de chercheurs du Département de Philosophie de l`UL autour du thème: "Crise du pouvoir politique et développement en Afrique". Cette rencontre a connu la participation d`une diversité d`acteurs politiques et universitaires locaux et étrangers. Ce colloque est à l’actif des UST avec l’appui de l’Union Européenne. Dans son discours d’ouverture, le coordonnateur des UST, Pr David Dosseh, a demandé aux acteurs politiques africains de privilégier l’intérêt général de leurs populations au détriment des intérêts égoïstes. Pr David Dosseh.
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La deuxième personnalité rencontrée en marge du forum citoyen de la société civile samedi, Professeur David Dosseh. Fer de lance du mouvement ‘’Front Citoyen Togo Debout’’, il revient pour nous sur le sens de l’engagement qu’il souhaite des Togolais. David Dosseh croit en une résolution de la crise togolaise par la mise en place d’ « institutions fortes ».



Full-news : le 5 octobre dernier vous avez organisé une marche pour la libération des détenus politiques et pour plus de démocratie. Avez-vous eu des suites par rapport à cette manifestation ?


Professeur David Dosseh : vous savez, l’histoire de notre pays a démontré que pour obtenir gain de cause, il faut être persévérant. On sait que les gens auxquelles nous avons affaire ne vont pas se contenter d’une seule marche. Donc celle du 5 octobre n’est que la première d’une suite de marches à venir. On va continuer à le marteler partout.
Ce forum même qui est en train de se dérouler s’inscrit dans cette démarche de la lutte pour la libération de ces détenus politiques.

Aujourd’hui la société civile que vous incarner semble déterminée à agir. Quels sont les atouts dont elle dispose et comment réussir là où les politiciens ont peut-être échoué ?

La société civile est déterminée, nous serons toujours nombreux, car les politiques ne peuvent pas tout faire. On ne peut pas dire qu’ils ont échoué ; ils font déjà ce qu’ils peuvent. Eux seuls ne peuvent pas libérer un pays face à une dictature unique en son genre. La société civile doit s’associer à la société politique pour qu’ensemble nous puissions aboutir à la libération du Togo. Et c’est ce qui est en train de se passer.

Comment expliquer les crises politiques et sociales à répétition au cours de ces trois décennies ?

Il y’a nécessité de régler directement le problème du Togo en mettant des institutions fortes. C’est à cela que nous appelons également la CEDEAO. Car pour le moment, elle n’a pas encore pris conscience de la nécessité de régler définitivement la question des réformes.

S’il fallait résumer le vœu de la société civile que vous représentez !


Inviter chaque citoyen à un engagement afin que le Togo soit libéré.
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