Le Maroc et l’Afrique du Sud ont été classés les premières destinations des investissements étrangers directs (IED) en Afrique en 2017, selon un rapport publié mardi à Johannesburg.
D’après le rapport 2018 publié par Ernst & Young (EY), un des plus importants cabinets d’audit financier et de conseil au monde, le Royaume et l’Afrique du Sud ont attiré chacun 96 projets d’investissements étrangers en 2017.
La troisième place revient au Kenya avec 67 projets. L’Egypte vient en sixième position avec 56 projets. «Le Maroc, qui partage le fauteuil de leader avec l’Afrique du Sud, demeure une des destinations les plus attrayantes pour les investissements en Afrique», indique la compagnie, citant, parmi les points forts du Maroc, sa croissance économique «consistante».
Grâce à un climat stable et des fondements économiques solides, le Maroc a drainé, avec l’Afrique du Sud, le plus grand nombre d’IED en Afrique en 2017, poursuit EY.
Le cabinet s’est particulièrement attardé sur le secteur de l’industrie automobile, devenu un des piliers de l’économie marocaine. Ce secteur continue d’attirer les investisseurs au Maroc d’autant plus que le Royaume entend consolider sa position en tant que hub international de cette industrie porteuse, indique le cabinet.
En Afrique du nord, région qui regroupe le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye et l’Egypte, le Royaume s’impose comme leader incontesté, s’accaparant 52 pc de la totalité des IED dans la région, loin devant l’Egypte, deuxième avec 30 pc. Tout comme l’Afrique du Sud en Afrique australe, le Nigeria en Afrique de l’Ouest et l’Ethiopie en Afrique de l’Est, le Maroc est la principale puissance économique en Afrique du Nord, indique encore EY. Le Maroc, l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Ethiopie représentent à eux seuls 40 pc du nombre total des IED dans tout le continent africain, selon le rapport.
Sur un plan global, EY fait état d’une hausse des IED en Afrique en 2017, avec 718 projets, un chiffre qui représente une hausse de 6 pc par rapport à 2016. Cette hausse s’inscrit en droite de ligne de la reprise économique que connaît le continent, ajoute la multinationale des services, soulignant qu’un nombre élevé de projets porte sur la nouvelle génération de secteurs, dont les infrastructures et l’énergie.
Compté parmi les Big Four des cabinets internationaux, EY est le troisième réseau mondial en termes de chiffre d’affaires, après PwC et Deloitte mais devant KPMG, selon les données de 2017.... suite de l'article sur Autre presse