Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

L’UFC réaffirme son «droit inaliénable» d’être représentée à la CENI

Publié le mercredi 31 octobre 2018  |  La Voix de la Nation
Point
© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
Point de presse sur la Zone 1 du recensement en présence des experts de la CEDEAO
Lomé, le 10 octobre 2018. Siège de la CENI. Recensement électoral au Togo. Point de presse sur la Zone 1 du recensement, en présence des experts de la CEDEAO. Au lendemain de la fin du processus du recensement dans la Zone 1, les membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ont animé un point de presse. Au menu, faire le point de la 1ère zone et repréciser le timing de la seconde zone. Dans la zone II, ce processus se déroulera du 17 au 24 octobre 2018. Le président de la CENI, Kodjona KADANGA, appelle les populations de ladite zone à une mobilisation massive. La zone I avait connu une prorogation de 24 heures pour permettre aux retardataires de se faire enrôler sur la liste électorale. Me J-C Homawoo, vice-Président de la CENI.
Comment




L’Union des Forces de Changement (UFC) est sortie de son mutisme pour s’exprimer sur les sujets relatifs à l’actualité sociopolitique au Togo. Face à la presse ce mardi 30 octobre à son siège Lomé, le parti de Gilchrist Olympio a encore une fois clamé sa légitimité d’être représentée à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) au titre de l’opposition parlementaire, avant de déplorer ce qu’il appelle «l’attitude obscurantiste et négationniste » d’une bonne partie de la classe politique nationale qui selon lui, s’est employée depuis quelques semaines à lui contester contre toute évidence, son statut de parti de l’opposition.

La conférence de presse a été animée par des cadres du parti entre autres les conseillers André Johnson, Isaac Tchiakpé et Dr Folly Ekoué Gadah et l’ancienne Ministre Mme Dinah Wilson, (responsable des femmes).

Au sujet de problème relatif à la représentation de l’UFC à la CENI, ils ont expliqué que le fait pour la Coalition des 14 partis de l’opposition de considérer que la désignation des huit (08) représentants à la CENI lui revient, est une grave entorse aussi bien à l’article 15 du code électoral qu’à la lettre du communiqué issu de la 2ème réunion du Comité de suivi de la mise en œuvre des recommandations de la CEDEAO.

«L’UFC est un parti d’opposition et ce positionnement à l’Assemblée nationale est conforme aux dispositions de la loi qui détermine le statut juridique de l’opposition», a indiqué Isaac Tchiakpé. «L’UFC en 2013 comme en 2015, avait déjà siégé en qualité de représentant de l’opposition parlementaire lors des élections législatives et présidentielles Au surplus, l’UFC ne s’est toujours pas alignée sur les votes du parti au pouvoir. Notre parti, en certaines occasions, a voté solidairement avec les autres partis de l’opposition qui constituent aujourd’hui la coalition», a-t-il ajouté.

La Coalition de l’opposition avait en effet adressé au Président de l’Assemblée nationale pour le compte de la CENI, une liste exclusive de huit (08) personnes sans aucun responsable de l’UFC qui en qualité de parti parlementaire, estime avoir également le droit d’être représenté au sein de l’institution chargée de l’organisation des élections au Togo.

Les responsables de l’Union des Forces de Changement ont saisi l’occasion de cette sortie médiatique pour réitérer à l’endroit de l’opinion et de la classe politique, son choix de participer aux prochaines élections législatives et locales. Ils ont par conséquent appelé leurs militants à aller massivement voter le jour du scrutin pour le renouvellement de la classe politique togolaise. Le parti « jaune» a par ailleurs exhorté tous les acteurs politiques du pays à la modération, à la tolérance sociale, au respect des différences, conditions nécessaires pour une stabilisation de la vie politique du pays.

L’UFC qui a signé depuis 2010, un accord avec le parti au pouvoir Union pour la République (UNIR), estime toujours que dans le contexte du Togo, seule une « approche négociée du pouvoir » peut permettre pacifiquement l’alternance politique dans le pays.
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment