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L’UFC quittera la CENI si et seulement si…..

Publié le mercredi 31 octobre 2018  |  Focus Infos
Chaudes
© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
Chaudes empoignades verbales au Parlement dans le cadre d`une séance consacrée à la poursuite de la recomposition de la CENI
Lomé, le 22 octobre 2018. Siège du Parlement. Chaudes empoignades verbales au Parlement dans le cadre d`une séance consacrée à la poursuite de la recomposition de la CENI. La séance parlementaire a dû être suspendue à deux reprises. In fine, le Parlement a seulement nommé, dans un immense brouhaha, 4 des 5 membres restants de la CENI. L`UFC s`accroche à son siège dans la CENI.
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Le parti de Gilchrist Olympio a rencontré ce mardi 30 octobre, la presse pour se prononcer sur l’actualité politique. Du statut d’opposition du parti à la participation aux législatives prochaines en passant par la guerre autour de la recomposition de la commission électorale nationale indépendante (CENI), les dirigeants du parti ont apporté des éléments de réponses à tous ces sujets.

De fait, il ressort des explications fournies par les dirigeants du parti que l’UFC représenté à la CENI par Me Jean-Claude Atsu Homawoo ‘pourrait démissionner si et seulement si le comité de suivi de la feuille de route de la Cédéao sur la situation togolaise, dénie au parti son statut d’opposition parlementaire’.

A contrario, l’UFC reste et demeure une parti d’opposition au regard de la loi portant statut de l’opposition . ‘L’UFC est un parti d’opposition parlementaire et ce positionnement à l’Assemblée nationale est conforme aux dispositions de la loi qui détermine le statut juridique de l’opposition’, souligne Isaac Tchiakpé, Conseiller spécial de Gilchrist Olympio, qui poursuit « aux termes de cette loi, l’opposition s’entend de l’opposition parlementaire’.

‘La déclaration d’appartenance à l’opposition est faite en début de législature et au plus tard quinze jours calendaires suivant l’adoption du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. L’UFC ayant en début de législature déclaré d’appartenir à l’opposition, elle est en vertu de cette loi, un parti de l’opposition parlementaire’, souligne la déclaration liminaire lue à l’ouverture des échanges.

‘Nous sommes un parti d’opposition constructive, c’est-à-dire une force de proposition et d’élaboration pour un Togo nouveau. Nous ne sommes plus dans la contestation systématique. C’est au regard de notre histoire de nos expériences de lutte que nous avons choisi une approche de négociation coopérative pour obtenir pacifiquement l’alternance. La politique ce n’est pas la guerre, ni l’invective, mais un engagement basé sur des convictions », ajoute André Johnson, cadre du parti et ministre de l’environnement.

Toutefois, l’UFC insiste, que dans le contexte du Togo, seule une approche négociée peut permettre l’alternance.

‘Cette négociation doit se faire sur un mode coopératif qui exige une disposition particulière, un état d’esprit, permettant de créer un certain degré de confiance entre les parties et une forme de respect. Cela suppose donc une évolution des identités de tous les acteurs politiques togolais et passe par un changement des représentations que chaque acteur se fait de l’autre, du passé et de lui-même’, explique le parti.
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