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Les experts à la Conférence économique africaine 2018, proposeront des solutions pragmatiques à l’intégration régionale (BAD)

Publié le mercredi 31 octobre 2018  |  Agence Ecofin
CIEA
© aLome.com par Marc-Innocent
CIEA 2017: la deuxième édition de la conférence ouverte par le Président Ouattara
Abidjan le 28 Mars 2017. La 2éme édition de la Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique (CIEA) s’est ouverte à Abidjan en présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles les Chefs d’Etat du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, Sénégal, Macky Sall, de la Guinée Alpha Condé, de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, Helen Clark, Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et Akinwumi Adesina (photo), président de la Banque Africaine de Développement (BAD).
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«La Conférence économique africaine 2018 (AEC) présentera des solutions pratiques, émanant d'experts en intégration régionale et du secteur privé», a déclaré un haut responsable de la Banque africaine de développement, au cours d’une réunion préparatoire de la prochaine AEC, le jeudi 25 octobre 2018 à Abidjan.

Cette édition de l’AEC, la treizième, qui aura lieu à Kigali, au Rwanda, du 3 au 5 décembre 2018, sur le thème «Intégration régionale et continentale pour le développement de l’Afrique», sera accueillie par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).


L’AEC est le principal forum de discussions sur les questions brulantes de l’actualité africaine. «Les attentes sont grandes pour l'AEC 2018», estiment les partenaires (Banque africaine de développement, PNUD et Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique, UNECA).

«Les experts adopteront une approche pragmatique, et proposeront des solutions pratiques, en particulier pour la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine « en Anglais : African Continental Free Trade Area (AfCFTA). Des représentants clé du secteur privé partageront leurs expériences sur leurs activités dans le continent,» a déclaré Moono Mupotola (photo), directrice du département de l'intégration du Groupe de la Banque africaine de développement.

En dépit des progrès réalisés, et des engagements politiques des dirigeants africains, la voie vers l'intégration continentale demeure lente. Principaux défis : volonté politique et l’absence de ressources et de capacités techniques, susceptibles de faciliter la mise en œuvre des engagements pris. Mme Mupotola a toutefois fait observer que d'importants jalons ont été posés récemment – le lancement du passeport commun africain en juillet 2016 et l'engagement de 44 pays africains à lancer l'AfCFTA.

La conférence de cette année sera axée sur les initiatives visant à accélérer les progrès en matière d’intégration d’infrastructures, la suppression des obstacles à la circulation transfrontalière des biens et des services fournis aux personnes. Les experts échangeront sur les meilleures pratiques et leurs enseignements, pour une harmonisation optimale des politiques et des institutions dans le contexte de la nouvelle zone de libre-échange continentale de l'Afrique. L’Agenda 2063 de l’Afrique et l’Agenda mondial 2030 constitueront également des cadres importants pour les délibérations de la conférence.

Et Mupotola d’ajouter: qu’une nouvelle politique de la Banque africaine de développement, permettant aux projets régionaux d'allouer 10% de leur budget total aux interventions en faveur d'infrastructures immatérielles, constituait une autre étape importante. La Banque est également en train de mettre au point une boîte à outils pour la facilitation du commerce et des transports, qui devrait aider les responsables de projets du secteur des transports à inclure des composantes «souples» dans la conception de leurs projets.

«Il est nécessaire d’intensifier les activités dans le domaine des infrastructures immatérielles pour faciliter l’intégration dans des domaines tels que l’harmonisation des politiques et des réglementations, la suppression des obstacles non tarifaires, l’amélioration de la logistique entre les pays et d’autres facteurs affectant la compétitivité de l’Afrique,» a conclu la directrice du département de l’intégration régionale de la Banque.






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