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‘Togo debout’ interpelle Gnassingbé et met en garde la CEDEAO

Publié le lundi 5 novembre 2018  |  GLOBAL ACTU
Conférence
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Conférence de presse du Front citoyen "Togo Debout" sur l`avenir du dialogue intertogolais 2018
Lomé, le 1er mars 2018. Maison de la Santé. Conférence de presse du Front citoyen "Togo Debout" sur l`avenir du dialogue intertogolais 2018.
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Dans les rues de Lomé ce samedi, les Togolais ont encore manifesté à l’initiative du front citoyen ‘Togo debout’. Pour les organisateurs de cette manifestation politique contre le pouvoir de Faure Gnassingbé, il n’est pas question que le Togo entre encore en 2019 avec les mêmes problèmes. Autrement dit, pour eux, les mois de novembre et décembre 2018 sont déterminants pour les Togolais.

Les marches vont se poursuivre dans la capitale togolaise et se dérouleront bientôt dans des localités de l’intérieur du pays. A la fin de leur manifestation, des interpellations ont été adressées à Faure Gnassingbé, la CEDEAO et bien d’autres entités.

Le président togolais, selon le front citoyen, doit savoir qu’il est venu au pouvoir en 2005 ‘de façon illégitime avec un habillage juridique contestable’. S’il aime son peuple, alors, il doit faire cesser les ‘massacres’ et les ‘intimidations’ dans toutes les localités et écouter le peuple qui est seul souverain.

A la CEDEAO, les organisateurs de cette manifestation ont dit que le peuple togolais n’acceptera plus n’importe quelle décision, et la CEDEAO est partie pour être responsable devant l’histoire. « En enfermant la tenue des élections dans un délai sans avoir au préalable fait les réformes, la CEDEAO ouvre une nouvelle voie au blocage. Les élections doivent nécessairement être la conséquence logique pour tester les réformes opérées et non autre chose », relèvent-ils.

Ils ont clairement demandé à l’organisation sous régionale de se départir de toute complaisance et avoir un langage sincère à l’endroit des premières autorités togolaises, pour éviter la réédition des tristes événements de 2005.

Selon David Dosseh, premier porte-parole du front citoyen, on n’a pas besoin d’auditeur pour savoir que le recensement électoral a été mal fait, que des mineurs ont été enrôlés et que des gens se sont fait enrôler plusieurs fois et que la majorité de la population ne s’est pas associée au recensement. « Dans ce cas, je ne sais pas comment on peut aller à des élections législatives le 20 décembre dans des conditions équitables et acceptables. Il faut absolument stopper ce processus, mettre balle à terre », a-t-il ajouté.

A la fin de cette marche dite ‘citoyenne’, des messages clairs ont été également envoyés aux membres de l’exécutif, du législatif et du judiciaire mais aussi aux autorités militaires. A ces dernières, le front citoyen demande d’arrêter d’être des ‘instruments’ dans un système pour répondre à leur mission de forces de défense et de sécurité du peuple.

«Le sang des Togolais martyrisés crie et vous interpelle et il est encore temps de reconnaître que nous tous, nous sommes des Togolais et nous avons une humanité », indique la déclaration.

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