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Difficile retour de l’homogénéité au CST : Dr Edem Atsou Kwasi, Coordonnateur international du CVU accuse l’« Hypocrisie », la « malhonnêteté », la recherche de l’« intérêt personnel à outrance »
Publié le lundi 27 janvier 2014  |  Télégramme 228




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Togo - Membre de la diaspora togolaise en Europe, Dr Edem Atsou Kwasi, est le Coordonnateur international du CVU (Collectif pour la Vérité des Urnes) et aussi du Collectif de Résurgence de la Diaspora (CRD-Togo) et enfin, Conseiller stratégique et diplomatique du président de OBUTS (Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire), Gabriel Mensah Agbéyomé Kodjo. Il était dimanche, l’invité de l’émission « 12-13 » de nos confrères de Radio Nana fm. Durant une heure, il a décortiqué l’actualité politique togolaise et répondu aux questions aussi bien de l’animateur que des auditeurs. De la politique togolaise en général au choix du candidat unique de l’opposition togolaise pour la présidentielle à venir en passant par les législatives, la vie au CST qu’ils viennent de quitter, les dessous de ce divorce, et le statuit de candidat unique de l’opposition que l’on prête déjà à Jean-Pierre Fabre de l’ANC... tous ces points ont été abordés.

Il ressort des dires de Dr Edem Atsou Kwasi, que le CST souffre aujourd’hui de crédibilité aux yeux des Togolais. Et la cause d’après lui, résulte du fait que « malheureusement, l’objectif des réformes pour lesquelles nous avons accepté la mutualisation des énergies s’est dévoyé plutôt en une instrumentalisation politicienne et électoraliste ». Ainsi, il dit avoir constaté au Collectif de Résurgence de la Diaspora (CRD Togo) dont il assure la coordination actuellement et qui a vu le jour à la veille des dernières législatives et très rapidement « que l’engagement pris par le Collectif Sauvons le Togo ne tenait plus la ligne et nous avons appelé à ce que, si dans le pire des cas, le CST devait aller aux élections sans les réformes, il faut au moins un minimum de conditions de transparence électorale et une alliance stratégique avec la Coalition Arc-en-ciel ». « Fort malheureusement, nous n’avons pas été entendu et au lendemain des législatives il y a eu dispersion des énergies », a-t-il poursuivi faisant savoir que tous les appels de la diaspora n’ont pas été entendus par le CST. En effet, précise M. Atsu, suite à la dispersion des énergies et après législatives, « nous avons sorti, en date du 1erAoût 2013, un communiqué dans lequel nous demandions que vu l’imposture électorale qu’il y a eu, il fallait faire un recours devant la Cour Constitutionnelle puisque, s’il faut siéger au parlement, c’est la même cour qui validera les élections. On ne peut pas contester cette cour et en même temps aller siéger au parlement. Donc on avait préconisé à l’opposition de faire un recours pour se montrer crédible ». Ce communiqué cité par Dr Edem Atsou réclamerait également qu’il va falloir « constituer un front ou une action diplomatique d’envergure pour sensibiliser l’opinion internationale sur ce qui se joue en réalité au Togo » et enfin la constitution d’un large mouvement citoyen regroupant les citoyens résidents et les non résidents (diaspora). Si pour le recours devant la Cour, le CST s’est enfermé dans un mutisme total, se refusant ainsi d’ester en justice pour « fraude lors des législatives du 25 juillet 2013 », ce qui ne relevait pas du pouvoir du CVU ou encore du CRD Togo, qui n’ont pas pris part directement au scrutin législatif, l’autre déception des tenants de ces deux Collectifs atteindra son comble quand, le CST n’a pas daigné répondre à l’initiative de la création du large mouvement citoyen. « Pour le large mouvement citoyen, nous avons écrit à nombre d’organisation politiques et citoyennes comme parti Justice et Vérité, ASVITO, parti OBUTS, Peuple Observateur dans la diaspora qui ont répondu favorablement à cette initiative. Le CST dont le CVU est pourtant membre du CRD Togo n’a pas daigné répondre à cette initiative, même si le professeur Gogué a répondu en déclinant l’offre » avec la manière.

Ce sont là quelques raisons qui ont obligé à se retirer du CST, si on s’en tient aux propos de Dr Edem Atsou. « C’est le 17 décembre dernier que, en tant que coordonnateur du CVU qui a engagé ce mouvement citoyen dans le CST, j’ai dû envoyer une lettre de mise en garde par rapport à l’orientation stratégique et tactique du CST qui malheureusement s’est transformé en un conflit et qui a vu notre retrait définitif le 22 décembre 2013 », a-t-il indiqué.

Ce fut en tout cas, une mise en garde qui n’aurait pas été pris en considération, confirmant clairement pour M. Atsou, l’hypocrisie, les intérêts personnels et le manque de volonté souvent décriés.

Pour la question d’une candidature unique de l’opposition, même si les dernières législatives placent Jean-Pierre Fabre et son parti, l’ANC (Alliance Nationale pour le Changement), dans une bonne posture, le Conseiller d’Agbéyomé Kodjo dit émettre des doutes sur crédibilité de celui-ci. « Quand je vois sa posture depuis l’UFC (Union des Forces de changement, parti de Gilchrist Olympio, ndlr) jusqu’à l’ANC, je me pose des questions. Je me demande s’il peut rassembler, puisque, il est décrié de toute part et même Koffi Yamgnane qui a été son directeur de campagne au sein du FRAC (Front Républicain pour l’Alternance et le Changement). J’ai eu un débat avec lui et il n’a pas du tout été tendre avec lui », a-t-il confié avant d’ajouter : « je peux dire que ce monsieur, certainement, a des problèmes de communication avec ses compères de l’opposition ».

Tels sont entre autres réactions de Dr Edem Atsou sur la situation politique au Togo et plus précisément sur le CST.

M.G, Lomé

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