Alors les militants de la coalition des 14 partis de l’opposition s’impatientent de voir l’issue de la 3e réunion du comité de suivi de la feuille de route de la Cédéao sur la crise Togolaise, délocalisée à Conakry en Guinée chez Alpha Condé –Facilitateur dans la crise-, le vice-président du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD) ancien Obuts a laissé entendre ce mardi qu’il n’entend rien de nouveau.
Et pour cause, cette dernière n’accoucherait qu’un accord sur la poursuite quelques jours du recensement électoral et sur la participation des partis politiques membres de la coalition aux prochaines législatives.
Pour le numéro 2 du parti d’Agbéyomé Kodjo, si 3 mois après la feuille de sortie de crise de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao, son application pose toujours problème, c’est dire que les facilitateurs ont « mal posé le problème » avec des « solutions mal dégagées ».
«La CEDEAO est en train de s’embourber. Le problème du Togo, c’est le manque de confiance entre les acteurs politiques et la CEDEAO a manqué de rapprocher les protagonistes de la crise, de créer la confiance. Il y a des manières d’amener des gens qui ne s’entendent pas à se mettre à table et à engager des discussions franches et sincères dans l’intérêt du pays », a-t-il déclaré ce mardi sur la radio Nana FM.
«On cherche à rapprocher les gens sur les textes mais pas sur leurs sentiments. Mais, au cas où le pouvoir qui détruit ce pays veut passer avec forcing pour aller aux élections, il ne faut pas boycotter les élections mais les marquer. Jusqu’à ce que le rapport de force ne soit de notre côté, il faut faire avec », a-t-il ajouté.