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UNIR, grand supporteur de l’UFC en Guinée

Publié le mercredi 7 novembre 2018  |  AFRICA RDV
Conférence
© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
Conférence de presse du parti de Gilchrist OLYMPIO pour réaffirmer son statut de parti d’opposition et, par ricochet, son droit d’être représenté à la CENI
Lomé, le 30 octobre 2018. Siège de l’UFC. Conférence de presse du parti de Gilchrist OLYMPIO pour réaffirmer son statut de parti d’opposition et, par ricochet, son droit d’être représenté à la CENI. L`UFC à travers la voix de ses premiers responsables a voulu briser le silence dans lequel il s’est muré depuis le début du débat concernant son appartenance ou non à l’opposition. Le parti n’est pas passé par quatre chemins pour réaffirmer «aujourd’hui son statut de parti d’opposition et, par ricochet, son droit inaliénable d’être représenté à la CENI», dans la perspective de l’organisation des prochaines législatives. Le parti se dit aussi prêt à participer à ces échéances. Le Ministre André JOHNSON, membre du bureau du parti «DETIA» dément les informations publiées par un journal de la place qui a affirmé il y a quelques jours que leur patron Gilchrist Olympio a été évacué en France pour des raisons sanitaires. Toutefois, le parti se dit prêt à démissionner de la CENI si la Facilitation dans la crise togolaise le lui demandait. Cette rencontre avec la presse a été animée par André JOHNSON, Pr Isaac TCHIAKPE et Dr Folly EKUE.
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Les pourparlers directs entre la majorité présidentielle, Union pour la République (UNIR) et la délégation de la Coalition des 14 partis de l’opposition semblent accoucher d’une souris. Des informations pertinentes parvenues à la rédaction d’Africa rendez-vous révèlent d’un soutien fort dont l’Union des forces de changement (UFC) a bénéficié devant le co-facilitateur.

Depuis le deuxième round de discussions du comité de suivi avec les protagonistes de la crise togolaise et dont l’une des recommandations principales a été la recomposition paritaire de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’Union des forces de changement (UFC) fait feu de tout bois pour exiger à maintenir son siège.

L’UFC qui a rejoint le gouvernement depuis la signature le 26 Mai 2010, d’un accord dit des braves, se réclame toujours de l’opposition. Faux! rétorque la Coalition qui dit y voir une manœuvre du parti au pouvoir. En Guinée, en tête-à-tête avec le président Alpha Condé, l’opposition aura une fois encore insisté sur cet siège problématique. Mais, l’UFC bien que absente aux discussions, a eu de gros soutiens qui ne sont autres que ceux des représentants de UNIR.

Même si selon des indiscrétions, l’on marche vers le report des élections locales et législatives avec aussi, une session de rattrapage du recensement pour lequel la C14 a appelé au boycott, en aucun cas, la Coalition ne pourra plus obtenir le siège tant réclamé.

Au round de Septembre 2018, il avait été stipulé que l’opposition parlementaire et la majorité aient 5 représentants chacune à la CENI. En ce qui concerne les partis extraparlementaires et la société civile, chacune des parties devrait coopter 3. Et la note qui encourage les parties à aller dans le sens de la mise en œuvre des propositions pour l’application de la feuille de route.

De l’avis des observateurs, ce siège si récupéré par la C14, pourra sonner de nouvelles donnes, faire tout basculer à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et même, faire éjecter le président Kodjona Kadanga.

Selon le calendrier pré-établi par la Commission en son état actuel, le recensement bouclé, les Togolais devraient aller aux urnes le 16 décembre pour des élections locales et le référendum et ensuite, les législatives le 20 décembre 2018.
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