La prochaine Coupe du monde n'aura lieu que dans quatre ans, mais déjà des questions se posent, comme celle de l'hébergement. Certaines équipes pourraient séjourner à l'étranger, mais rien n'a encore été décidé.
Pour Hassan al-Thawadi, il s'agit d'une possibilité qui n'est pas exclue. Selon le secrétaire général du comité organisateur de la compétition, le Qatar a reçu de "nombreuses propositions de pays pour accueillir des équipes" mais que "rien" n'était encore décidé.
L'intérêt de l'Iran
Parmi les pays qui se sont proposés, il y a l'Iran. Un peu plus tôt cette année, l'Etat iranien avait proposé d'accueillir quelques délégations sur l'île de Kish, située dans le Golfe Persique, juste en face du Qatar. Si le petit émirat venait à accepter, ce serait une bonne nouvelle pour l'Iran, à un moment où les Etats-Unis tentent de l'isoler en lui imposant des sanctions.
Néanmoins, cette décision pourrait être source de controverse. En effet, le Qatar lui-même est sous embargo depuis juin 2017. Un embargo imposé par ses voisins, à savoir l'Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis et Bahreïn, qui accusent le Qatar de flirter avec des groupes islamistes (comme les Frères Musulmans) ou encore de se rapprocher de l'Iran.
Cette nouvelle s'ajouterait à celle du traitement des ouvriers venus de l'étranger pour construire les stades. En octobre dernier, Hans-Christian Gabrielsen, le leader de la Confédération norvégienne des syndicats, avait déclaré que "si l'on devait observer une minute de silence pour chaque mort estimée d'un ouvrier sur un chantier au Qatar, les 44 premiers matchs de la compétition se joueraient dans le silence."