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La Société civile togolaise retire sa confiance à la CEDEAO

Publié le lundi 19 novembre 2018  |  Togo top news
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© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
A l’appel du Front citoyen «Togo Debout», des Loméens ont battu le pavé pour exiger la libération des détenus politiques du pays
Lomé, le 03 novembre 2018. A l’appel du front citoyen «Togo Debout», des Loméens ont battu le pavé pour exiger la libération des détenus politiques au Togo. Ces Togolais ont aussi manifesté pour exiger la mise en œuvre des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales avant la tenue des prochaines législatives. A tous les responsables politiques du Togo, le front citoyen exprime sa volonté de voir en l’année nouvelle 2019, l’année d’un nouveau départ. Dans une déclaration lue à l’issue de la marche, un message fort est adressé à la CEDEAO : «A l’heure actuelle où les peuples aspirent partout à plus de liberté, notre espace ne peut plus être celui où les gouvernants ne tiennent pas compte des aspirations des peuples. Le temps de la CEDEAO, syndicats des chefs d’Etat, doit impérativement finir». Cette manifestation de la Société civile a reçu l’adhésion et le soutien de la Coalition des 14. L’ambiance de la marche a été entretenue par plusieurs artistes engagés. Pr David Dossey.
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Ils étaient présents ce samedi 17 novembre 2018 à la manifestation de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition. Eux, ce sont les membres du « Front Citoyen Togo Debout », un regroupement des organisations de la société civile. Les premiers responsable FCTD disent ne font plus confiance à la CEDEAO.

Prenant la parole à la suite des leaders de la coalition, le premier responsable du FCTD, Prof David Dosseh, fait savoir que la société civile togolaise retire sa confiance à la CEDEAO. «Nous sommes retrouvés le 31 juillet avec une feuille de route qui était comme on l’a vu. En dépit des insuffisances, la société civile a dit, nous soutenons la CEDEAO dans la mise en œuvre de cette feuille de route même si elle a des insuffisances. Aujourd’hui, nous voyons que cette feuille de route est constamment violée par le pouvoir, et la CEDEAO accepte cette violation. Si c’est comme cela la société civile engagée et responsable retire sa confiance à la CEDEAO », a-t-il affirmé.

Le 1er porte-parole de Togo fait savoir que l’Institution sous régional n’arrive pas à faire pression sur le gouvernement togolais pour le respect de la feuille de route. « Nous avons demandé la libération des personnes qui sont toujours en détention. La CEDEAO a été incapable d’obtenir leur libération. Nous exigeons cette libération. Nous avons demandé à ce qu’il y aient des réformes pour renforcer le cadre institutionnel au Togo. Nous sommes 15 pays dans l’espace communautaire, 14 pays ont connu l’alternance même des pays qui ont traversé la guerre. Nous aussi, nous sommes comme des Sénégalais, des Béninois, des Ivoiriens, des Burkinabé…que les choses soient claires », a-t-il précisé.

Aussi, souligne ce dernier, les choses ne seront plus comme ce qui s’est passé en 2005 au Togo. «Une chose est certaine, en 2005, on nous a conduit comme des moutons, on nous a conduit à l’abattoir. En 2018 nous n’accompagnerons pas la CEDEAO. Nous n’accompagnerons pas le pouvoir togolais dans ce processus frauduleux. 2018 ne sera pas 2005. Que cela soit claire », a conclu le 1er porte-parole de Togo Debout.



Atha Assan

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