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Politique : L’UFC s’aligne derrière la proposition de l’expert constitutionnaliste sénégalais

Publié le lundi 26 novembre 2018  |  Horizon News
Conférence
© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
Conférence de presse du parti de Gilchrist OLYMPIO pour réaffirmer son statut de parti d’opposition et, par ricochet, son droit d’être représenté à la CENI
Lomé, le 30 octobre 2018. Siège de l’UFC. Conférence de presse du parti de Gilchrist OLYMPIO pour réaffirmer son statut de parti d’opposition et, par ricochet, son droit d’être représenté à la CENI. L`UFC à travers la voix de ses premiers responsables a voulu briser le silence dans lequel il s’est muré depuis le début du débat concernant son appartenance ou non à l’opposition. Le parti n’est pas passé par quatre chemins pour réaffirmer «aujourd’hui son statut de parti d’opposition et, par ricochet, son droit inaliénable d’être représenté à la CENI», dans la perspective de l’organisation des prochaines législatives. Le parti se dit aussi prêt à participer à ces échéances. Le Ministre André JOHNSON, membre du bureau du parti «DETIA» dément les informations publiées par un journal de la place qui a affirmé il y a quelques jours que leur patron Gilchrist Olympio a été évacué en France pour des raisons sanitaires. Toutefois, le parti se dit prêt à démissionner de la CENI si la Facilitation dans la crise togolaise le lui demandait. Cette rencontre avec la presse a été animée par André JOHNSON, Pr Isaac TCHIAKPE et Dr Folly EKUE.
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Les responsables de l’Union des forces du changement (UFC) ne changeront pour rien au monde leur position sur le processus devant aboutir à l’alternance tant souhaitée au Togo. Et ça vous pouvez en êtes sûrs. Cette position est « l’alternance fraternelle et pacifique au Togo».

Le parti de Gilchrist Olympio l’a réitéré ce samedi à Lomé à leurs délégués venus de tous les horizons divers. C’est par une grande conférence-débat suivie d’un atelier politique placés sous le thème «L’UFC, de Ablodé au développement sociopolitique du Togo».

A cette rencontre, plusieurs sujets de l’heure ont été passés au peigne fin notamment les prochaines élections législatives, le document de l’expert constitutionnaliste sénégalais commis par la CEDEAO et par ricochet l’accord avec le Rassemblement du peuple togolais (RPT) devenu aujourd’hui l’Union pour la République (UNIR)….

L’UFC dit s’aligner derrière les propositions faites par l’expert de la CEDEAO car, disent les responsables du parti, « ses propositions ne sont pas loin des siennes ».

"Le travail de l’expert ne doit pas être imposé à l’Assemblée nationale. Nous demandons que cela soit mis en discussion afin de permettre aux députés d’introduire, le cas échéant, des amendements au texte gouvernemental", a indiqué Ekoué Folly Gadah, conseiller du président du parti.

«Notre vision est d’arriver au pouvoir mais pas la façon dont les gens l’ont dans leur tête. Nous arriverons au pouvoir de façon pacifique. Et cet engagement, nous le réaliserons. Nous savons où nous allons parce que nous en avons reçu la mission. Notre motivation est de long terme, voilà pourquoi nous y allons avec calme, patience, abnégation et stratégie mais nous y arriverons à coup sûr », a martelé Isaac Tchiakpé, l’un des conseillers de Gilchrist Olympio, Président national de l’UFC.

Au parti jaune au symbole d’un palmier communément appelé en Mina « Détia », la pensée d’Ablodé, estiment les tenants dudit parti, recommande qu’il faille gouverner avec celui qui gouverne dans une perspective de son remplacement. « Toutes les fois où les fils d’Ablodé ont voulu recourir à la force, ils ont échoué. Il y a le cas de Noé Koutoukloui en 1966 et le cas de Gilchrist Olympio qui a fait la guerre et le maquis pendant des décennies. Il n’a pas eu gain de cause, il a dû revenir à la tradition primordiale de l’Ablodé qui est celle de la négociation, de la concertation », a indiqué le Conseiller politique du président de l’UFC, dans sa communication Dr Gada Folly Ekué.

L’Union des forces de changement (UFC) dit ne pas regretter l’accord avec le parti au pouvoir et dit assumer les déficits de respect d’engagements qui en ont découlé. Grâce à cet accord, estiment les responsables de l’UFC, les deux camps (2) ont réussi à pacifier la vie au Togo et à améliorer la situation dans le pays. « Malheureusement, les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales n’ont pas abouti. Cela ne provient pas de nous », a rappelé Jean-Claude Atsou Homawoo renvoyant toute la responsabilité aux opposants qui avaient posé des revendications incroyables et absurdes.


La rencontre a été l’occasion pour les délégués d’être mieux outillés pour les prochaines législatives. Ceux-ci à leur tour, vont devoir convaincre la population de leur milieu respectif à comprendre les motivations de l’UFC et à savoir où se trouve la vérité.



G.J
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Nous redoutons le pire, si rien n`est fait pour apaiser l`actuel climat politique au Togo (Mgr Denis Amuzu-Dzakpah)
Publié le: 21/11/2018  |  aLome.com Radio

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