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Des OSC africaine au Togo pour exprimer leur mécontentement

Publié le mardi 27 novembre 2018  |  GLOBAL ACTU
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La plupart du temps, les projets à grande échelle et à but lucratif comme l’extraction minière par les sociétés multinationales sont faites sans que les communautés à la base aient la possibilité de donner leur consentement ou non. Des Organisations de la société civile (OSC) africaine sont vent debout contre cet état des choses.

En conférence de presse ce lundi à Lomé sous le thème : « réclamer le consentement libre préalable et éclairé, démocratiser le développement », Les Amis de la terre Togo, Milieudefensie et Les Amis de la terre Afrique ont mis l’accent sur la nécessité pour les gouvernements des pays d'Afrique de veiller au respect de la possibilité qu’ont les communautés dont les terres sont exploitées, d’accepter ou de refuser leur consentement préalable, libre et éclairé (EPIC) avant le début des projets d’industrie extractive.

Selon Rita Uwaka, coordinatrice de Forest and Biodiversity, Friends of the Earth, c’est un principe internationalement stipulé dans la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.

« Nous exigeons le consentement libre, préalable et éclairé des membres de la communauté avant le début des projets de développement de toute entreprise opérant sur les territoires des pays en Afrique. Le consentement doit être donné sans force, sans intimidation, sans oppression ni contrainte et conformément aux processus décisionnels des communautés », a-t-elle lancé.

La situation est la même partout, a-t-elle dénoncé. Du Nigeria dont elle est originaire au Togo, du Togo au Ghana, du Ghana au Cameroun et du Liberia au Mozambique à l’Ouganda, a-t-elle énuméré, l’accaparement des terres et l’extraction des ressources ont continuellement augmenté le taux de déforestation, la perte de la biodiversité, la destruction des exploitations familiales, le système alimentaire local et l’économie.

Selon Dodzi Kwami Kpondzo, chargé des programmes à l’ONG Les Amis de la terre Togo, le consentement dont il est question n’est ni un ‘cadeau’, ni un ‘privilège’. « C’est un droit humain fondamental », a-t-il souligné.

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